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​Absentéisme : les entreprises ont tendance à ne pas prendre de remplacement



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 2 Septembre 2016 - 13:47

L'absentéisme, en France, commence à devenir un sujet sérieux et un problème majeur de management pour les entreprises. Le fait de ne pas pouvoir compter sur un ou plusieurs collaborateurs durant une période plus ou moins longue peut devenir un casse-tête et retarder de nombreux projets. Une solution serait de faire appel à un tiers, en CDD par exemple. Mais il semblerait que ce ne soit pas la solution la plus appréciée.


cc/pixabay
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La dernière étude du Référentiel de l'Absentéisme, association qui étudie et communique sur le phénomène, montre que l'absentéisme est en hausse en France. Mais la situation ne semble pas inquiéter plus que ça les entreprises bien qu'elles soient 65 % à estimer qu'il y a de plus en plus d'absents. Pour 15 % des 317 entreprises interrogées par l'association, ce phénomène est même en forte hausse.

Une autre étude, de 2014 et menée par Alma Consulting et l'institut CSA, démontrait la même chose et établissait le taux d'absentéisme à 16,7 jours par an, soit un peu moins d'un mois de travail en moyenne. Sur un an, le nombre de jours a augmenté de 4,59 % et le phénomène touche beaucoup d'employés : seulement la moitié (53 %) des employés seraient présent toute l'année.

Une telle situation appelle bien évidemment à une réponse de la part des entreprises et notamment des managers mais ils auraient une mauvaise habitude : selon le Référentiel de l'Absentéisme, très peu d'entreprises, à peine 19 %, ne feraient pas appel à des remplaçants pour compenser le travail de la personne absente.

81 % des entreprises interrogées se contenteraient de distribuer les tâches aux collaborateurs présents ce qui a un effet néfaste : les présents étant surchargés de travail, ils ont beaucoup plus de risques de s'épuiser ou de tomber malades... augmentant de fait le phénomène de l'absentéisme.




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