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L'avenir du site de Belfort d'Alstom va-t-il se jouer mardi 4 octobre 2016 ?



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 30 Septembre 2016 - 14:24

L'annonce, de la part d'Alstom, de fermer le site historique de Belfort pour relocaliser la production dans d'autres usines en France a toujours du mal à passer. Après de nombreuses manifestations de la part des ouvriers et plusieurs annonces, contradictoires, du gouvernement et de la direction du fleuron de l'industrie française, c'est une réunion qui pourrait finalement clore le débat. Mais tout reste incertain...


cc/pixabay
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Les syndicats d'Alstom sont fortement mobilisés contre la fermeture du site historique du groupe industriel français. Alstom voudrait fermer le site de Belfort tout en garantissant l'emploi : les ouvriers devraient se voir proposer des postes ailleurs, dans les autres sites de France, mais une telle option risque de provoquer de la casse sociale. Il faudrait en effet que le personnel concerné déménage avec toute sa famille.

Mardi 27 septembre 2016 une réunion à l'Elysée entre le gouvernement, Martin Bouygues et le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, n'a pas permis de trouver de solution. Depuis l'annonce, le 7 septembre 2016, de l'intention d'Alstom de fermer le site de Belfort à l'horizon de 2018, l'avenir du site reste incertain et les 400 salariés concernés ne savent toujours pas ce qu'il adviendra d'eux.

Christophe Sirugue, secrétaire d'Etat à l'Industrie, a annoncé vendredi 30 septembre 2016 qu'une nouvelle réunion entre le gouvernement, les syndicats et la direction se tiendra sur le site de Belfort mardi 4 octobre 2016. Il participera à cette réunion et précise qu'elle a vocation à donner "des éléments de réponse".

Aucune option n'est à ce jour privilégiée bien qu'Alstom penche plutôt pour un maintien de son plan de fermeture. Le gouvernement, de son côté, doit réussir à faire changer d'avis la direction du fleuron français de l'industrie s'il ne veut pas que ce dossier pèse sur l'élection 2017.









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