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Un salaire élevé et un management participatif : les attentes des jeunes diplômés



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 2 Mai 2014 - 11:52

En ce temps de crise économique et surtout de crise de l’emploi, les jeunes sont une des catégories les plus touchées, avec les séniors. Malgré une petite reprise en France (-0,8% de jeunes au chômage en mars) issue surtout de la mise en place des contrats aidés, l’insécurité concernant le marché de l’emploi reste importante chez les jeunes diplômés. Du coup, ils cherchent la sécurité autant au niveau financier qu’au niveau de la santé économique de leur future entreprise.


cc/flickr/ Tulane Public Relations
cc/flickr/ Tulane Public Relations
Ainsi, les jeunes diplômés plébiscitent les grands groupes (84%) aux start-up et aux PME selon une étude du cabinet Deloitte. Le sentiment est qu’un grand nom sur un CV est très important pour la suite. Car les jeunes le savent : la première entreprise qui les embauchera ne sera sans doute pas la dernière.

La génération Y (dont le nom a été donné par la forme créée par les écouteurs des supports musicaux portables) a en effet perdu confiance en l’avenir et surtout en leur avenir professionnel. Seuls 32% des jeunes confrontés à la difficulté de trouver un emploi ont confiance dans les entreprises. Un chiffre qui s’écroulent comparé à celui des jeunes encore étudiants qui ont, eux, confiance dans les entreprises à 75%.

De fait, donc, sachant qu’ils devront de nouveau faire face à une recherche d’emploi, les jeunes espèrent au moins une sécurité au niveau du salaire : leurs espoirs se portent sur un salaire supérieur à 35 000 euros bruts par an car, pour 63% des étudiants, le travail est un « moyen de gagner sa vie ». Le travail n’est vu comme un mode d’insertion dans la société que par 13% des interviewés tandis qu’ils sont moins de 25% à le considérer une « source d’épanouissement personnel ».

De plus, la hiérarchie semble poser un problème pour la nouvelle génération. Ils ne sont que 4% à vouloir un management « directif ». 77% d’entre eux préféreraient un management plus jeune basé sur des échanges nombreux avec les supérieurs et les collègues.




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