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​Brexit : les entreprises britanniques réfléchissent à déménager



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 1 Juillet 2016 - 13:34

Jeudi 23 juin 2016 le Brexit a frappé de plein fouet les marchés, qui ont brulé plus de 3 000 milliards de dollars en deux jours, entre vendredi 24 et lundi 27 juin 2016, et l'Union Européenne. Si le processus de sortie devrait prendre entre 2 et 6 ans selon les experts, les entreprises britanniques réfléchissent déjà à partir du Royaume-Uni pour rester dans l'Union Européenne.


cc/pixabay
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Un sondage mené après le Brexit et publié lundi 27 juin 2016 outre-Manche par l'IoD, l'Institute of Directors, donne un avant-goût de ce que sera la City une fois que le Brexit aura eu lieu. Les chefs d'entreprise britanniques sont déjà en train de faire des plans pour déménager leurs sièges sociaux et leurs équipes.

Il faut dire que 64 % estime que le choix de sortir de l'UE est négatif pour leurs affaires alors que personne ne sait réellement quels accords seront négociés entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne. A Bruxelles, d'ailleurs, deux camps s'opposent : certains veulent un divorce court et net sans quasiment d'accords, d'autre préféreraient que la sortie du Royaume-Uni prenne plus de temps mais que les relations économiques et politiques soient au beau fixe.

Ce qui est sûr c'est qu'après la perte du triple A et la sortie de l'Union Européenne, le Royaume-Uni va devoir faire face à une crise sans précédents. 24 % des chefs d'entreprise prévoient de geler les embauches déjà prévues et un chef d'entreprise sur cinq aurait des plans pour déménager.

Certains grands noms ont déjà fait part de leur intention de revenir dans l'Union Européenne : le géant des télécoms Vodafone, la compagnie aérienne low-cost EasyJet ou encore la banque d'affaires JPMorgan.

La France pourrait être la destination rêvée de ces entreprises et Paris s'apprête déjà à devenir la nouvelle City. A moins que, finalement, la taxation à la française ne leur fasse peur...









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