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​Air France : les violences des cinq salariés jugées le 2 décembre 2015



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 16 Octobre 2015 - 14:54

L'affaire avait fait la une de la presse française et internationale : le 5 octobre 2015, lors du Comité central d'entreprise d'Air France durant lequel a été dévoilé le plan de licenciement massifs du groupe, deux cadres ont été malmenés par la foule de salariés. 5 salariés ont été interpellés à leur domicile lundi 12 octobre 2015 à 6 heures du matin devant leur famille.


Shutterstock/Economiematin
Shutterstock/Economiematin
Dès le mardi 13 octobre 2015 le parquet de Bobigny a notifié la convocation aux 5 salariés concernés qui ont été identifiés sur les vidéos. Leur jugement aura lié le 2 décembre 2015 pour des faits de violences en réunion.

Les cinq salariés, issus du personnel au sol dont 4 de la branche cargo, manifestaient contre le plan de réduction de 2900 emplois prévu par la compagnie aérienne pour redresser ses comptes. Un plan annoncé par la presse avant même le CCE et qui a provoqué la colère des syndicats et des salariés présents.

Divers types de violences ont été retenus à leur encontre mais n'est pas concerné l'arrachage de la veste et de la chemise des deux cadres qui ont tenté de fuir la foule. Pour les enquêteurs ces faits pourraient également être dus au service de sécurité qui tentait d'empêcher la foule de s'attaquer aux deux personnes.

Par contre ont été retenus contre les cinq salariés : des violences à l'encontre d'un membre du service d'ordre, le ait d'avoir poussé dans le dos Pierre Plissonier, responsable de l'activité long-courrier, et d'autres violences. En tout 5 faits sont reprochés aux salariés interpellés.

Si les faits sont condamnables, le monde syndical a protesté contre la fermeté du gouvernement qui a été complètement du côté d'Air France et de ses cadres, ainsi que contre la manière dure utilisée par les forces de l'ordre pour interpeller, à la tombée du lit, les cinq personnes.









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