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La tenue de travail en période de chaleur : un défi pour les entreprises



Vendredi 30 Juin 2023 - 11:24

Face à la montée des températures, la question de la tenue de travail adéquate se pose avec acuité. Entre le respect du code vestimentaire et le confort des employés, les managers et les DRH sont confrontés à un véritable casse-tête.


Le dilemme de la tenue de travail estivale

Dans de nombreuses entreprises, la question de la tenue de travail en période de chaleur est loin d'être résolue. Alors que certains employés n'ont pas d'autre choix que de porter une tenue de sécurité avec un pantalon, d'autres se posent la question du port du bermuda ou du short.

Des initiatives comme celle de l'association Kebati, qui a lancé une campagne "Osez le bermuda", cherchent à encourager les employeurs et les employés à adopter des tenues plus confortables en période de chaleur. Cependant, de nombreux salariés hésitent à franchir le pas, souvent par auto-censure plutôt que par interdiction formelle de l'employeur.

Le cadre légal et les restrictions possibles


Selon l'article L1121-1 du Code du travail, les restrictions apportées aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives doivent être justifiées par la nature de la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché. Ainsi, l'employeur peut imposer une tenue de travail pour des raisons d'hygiène ou de sécurité. Il peut également restreindre la liberté vestimentaire si l'employé est en contact avec la clientèle.

Les restrictions sont donc encadrées par la loi, et doivent être justifiées. Les employeurs et les DRH ont tout intérêt à simplifier les relations avec les salariés, en autorisant autant que possible les vêtements courts. Cette autorisation permettra une meilleure image de l’entreprise et améliorera le confort des salariés, et donc leur productivité.

Dans tous les cas, ces restrictions doivent être clairement énoncées. En cas de sanction pour le port d'une tenue jugée non conforme, l'employé peut contester cette sanction devant le conseil de prud'hommes.

 


Paolo Garoscio


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