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35 heures : Emmanuel Macron relance le débat



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 29 Août 2014 - 08:50

Le gouvernement Valls II vient d’être nommé que le premier « couac » a déjà eu lieu : le débat sur les 35 heures a été relancé par le jeune nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, dans une interview donnée au Point peu avant sa nomination. Il y estime que des « dérogations » au principe des 35 heures, très cher à la gauche, pourraient être accordées aux entreprises. La Droite jubile, la Gauche critique. Et Matignon dément.


cc/Gouvernement Français
cc/Gouvernement Français
Le mercredi 28 août 2014 a été la première date importante pour le nouveau gouvernement Valls 2 marquée par deux événements majeurs : d’une part la première réunion du Conseil des Ministres nommé la veille, d’autre part la publication par le journal Le Point d’une interview avec Emmanuel Macron, nouveau ministre de l’Economie.

Macron estime possibles des « dérogations » aux 35 heures qui permettraient de résoudre en partie le problème du chômage. Mais cette première sortie publique a été un coup de tonnerre. Peu de temps après les reprises par la presse, Matignon dément tout projet de revenir sur les 35 heures. Et la gauche s’insurge : Harlem Désir dément à son tour, les Verts prônent une baisse du temps de travail pour une meilleure répartition des emplois…

Pourtant, de nombreux économistes estiment que les 35 heures sont une des causes des problèmes de la France. Le dispositif a maintes fois été critiqué depuis sa mise en place en 2000 par le gouvernement Jospin. Notamment en termes d’augmentation du coût du travail puisque lors de la mise en place de la loi le salaire pour les employés n’a pas changé.

Emmanuel Macron, par ailleurs, n’a pas dit qu’il y avait un projet allant dans le sens. Et comment l’aurait-il pu ? Il n’était pas encore ministre de l’Economie au moment de l’interview. Pour Emmanuel Macron, ce qu’il faut c’est surtout mettre en place la possibilité de dérogations, dérogations qui seraient, bien entendu, décidées au cas par cas entre patronat et syndicats, et ce dans chaque entreprise de manière individuelle.









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