Entreprise
L'examen des suppressions de poste a débuté ce vendredi chez Air France.
Le but de ce plan est bien entendu de redresser le groupe franco-néerlandais Air France-KLM, qui enchaîne les pertes nettes sur toute cette année 2013. C'est ainsi qu'au cours d'un Comité central d'entreprise, le PDG d'Air France, Frédérick Gagey a chiffré à plus de 150 millions d'euros les gains engrangés, en année pleine, par les 1 800 premières suppressions de postes de ce plan de restructuration.
Dans les faits, Marseille, Nice et Toulouse devraient particulièrement pâtir de ces coups de rabot dans les effectifs. Respectivement, ces trois bases de province devraient perdre l'an prochain 188, 104 et 90 postes. Pour Frédéric Gagey, l'idée étant d'ajuster les offres par rapport aux périodes de l'année, l'été étant bien plus profitable à Air France que l'hiver.
Les autres suppressions de poste toucheront 600 emplois à Roissy, une centaine à Orly, 300 dans le fret et 100 dans les fonctions support. Seront également concernés environ 350 pilotes, 700 hôtesses et stewards, ainsi que 1 700 à 1 800 personnels au sol pour le sureffectif.
Frédéric Gagey a de plus déclaré que 71 % des projets de restructuration de Transform 2015 étaient engagés. La direction s'est voulue la plus explicite et claire possible au sujet de ces restructurations. Reste que pour les syndicats, cela n'est pas suffisant. Ainsi la CFDT a réclamé une expertise sur les raisons objectives de tant de suppression de postes, site par site. De plus, le Spaf, le second syndicat majoritaire chez Air France a vivement critiqué le management de la direction à la suite de ce comité d'entreprise.
Dans les faits, Marseille, Nice et Toulouse devraient particulièrement pâtir de ces coups de rabot dans les effectifs. Respectivement, ces trois bases de province devraient perdre l'an prochain 188, 104 et 90 postes. Pour Frédéric Gagey, l'idée étant d'ajuster les offres par rapport aux périodes de l'année, l'été étant bien plus profitable à Air France que l'hiver.
Les autres suppressions de poste toucheront 600 emplois à Roissy, une centaine à Orly, 300 dans le fret et 100 dans les fonctions support. Seront également concernés environ 350 pilotes, 700 hôtesses et stewards, ainsi que 1 700 à 1 800 personnels au sol pour le sureffectif.
Frédéric Gagey a de plus déclaré que 71 % des projets de restructuration de Transform 2015 étaient engagés. La direction s'est voulue la plus explicite et claire possible au sujet de ces restructurations. Reste que pour les syndicats, cela n'est pas suffisant. Ainsi la CFDT a réclamé une expertise sur les raisons objectives de tant de suppression de postes, site par site. De plus, le Spaf, le second syndicat majoritaire chez Air France a vivement critiqué le management de la direction à la suite de ce comité d'entreprise.
