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Un rapprochement Canal+ - Orange sur le feu ?



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 9 Décembre 2016 - 15:30

Ce pourrait être le projet grand projet de l’industrie des médias et des opérateurs téléphoniques en France mais il se heurte à des réticences de part et d’autre : Orange aimerait entrer au capital de Canal+ selon les informations de BFM Business. Vivendi, propriétaire de la chaîne cryptée, ne verrait pas vraiment la chose de la même manière.


cc/pixabay
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Un rapprochement entre Orange et Canal+ serait dans les cartons des deux entreprises mais on ne sait pas encore avec certitude à quel niveau. Ce qui est sûr est que Canal+, en crise et qui n’arrive pas à endiguer sa perte d’abonnés en France, aimerait capter une partie des quelque 7 millions de clients potentiels d’Orange à la fibre optique. Actuellement, sur les 5,4 millions de clients Canal+, 1,2 millions proviennent de l’opérateur historique.
Canal+ aimerait faire mieux et, après avoir abandonné son classique abonnement à prix unique, pourrait même offrir aux clients Orange des abonnements différents voire à prix réduit. Une offre que Vivendi serait également en train de faire aux autres opérateurs afin de faire jouer la concurrence et faire plier Orange.
L’opérateur historique, selon les informations de BFM Business, aurait toutefois autre chose en tête. Orange voudrait entrer au capital de Canal+ soit en tant qu’actionnaire majoritaire soit, au minimum, en ayant assez de capital pour peser dans la stratégie du groupe. Vivendi, propriétaire de Canal+ semble plutôt contre cette idée mais pas totalement.
Vincent Bolloré aimerait, lui, entrer au capital d’Orange quelques années seulement après avoir vendu SFR à Numericable. Si Orange lui ouvre son capital, ce dernier serait alors d’accord pour ouvrir celui de Canal+ à Orange. Sauf qu’Orange ne veut pas de Vivendi à son capital. Mais les discussions entre les deux PDG continuent au minimum pour un partenariat de contenus. Car au niveau d’une prise de participation dans l’une ou l’autre des entreprises, il semble bien qu’il n’y ait pas d’issue pour l’anthyllis.  









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