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Les erreurs de paie touchent une entreprise sur deux



Vendredi 23 Février 2024 - 10:31

La gestion de la paie représente un défi majeur pour les entreprises, quelle que soit leur taille. Entre les erreurs de calcul, les retards de paiement et les non-conformités réglementaires, les conséquences peuvent être lourdes tant pour les employeurs que pour les salariés. Malheureusement, ces erreurs sont bien plus courantes que ce qu’on pourrait penser.


Les erreurs sur la paie sont légion

La gestion de la paie a une propension inhérente aux erreurs. Selon le rapport "Company Payroll Complexity Report 2024" publié par Alight le 19 février 2024, plus de la moitié des entreprises (53%) ont admis avoir rencontré des difficultés dues à des erreurs de paie au cours des cinq dernières années. Un véritable problème systémique au sein des pratiques de gestion de paie, encore trop souvent dépendantes de processus manuels ou obsolètes.

Or, pour les entreprises et les salariés, les conséquences sont nombreuses. Chez les salariés, retards de paiement, montants incorrects, ou encore erreurs dans les déclarations sociales peuvent engendrer stress, difficultés financières et perte de confiance envers l'employeur. Et les entreprises, de leur côté, perdent de l’argent à devoir rectifier le tir, notamment à cause des pénalités qui leur sont infligées.

Que faire pour éviter les problèmes ?

Selon l’étude, les processus de paie restent relativement obsolètes. « Le rapport révèle que 51% des personnes interrogées utilisent encore des feuilles de calcul. Elles sont également 19% à toujours utiliser des processus manuels ou papier obsolètes au sein de leur service paie », écrit Alight. Les entreprises doivent donc trouver des systèmes plus sûrs.

L'intégration de technologies modernes, telles que les solutions basées sur le cloud et l'intelligence artificielle, apparaît comme une réponse prometteuse. Ces outils offrent non seulement une meilleure fiabilité dans le traitement des données, mais aussi une capacité d'adaptation aux réglementations en constante évolution. Toutefois, « seuls 8% des répondants ont exprimé leur intention d'intégrer l'intelligence artificielle (IA) ».


Aurélie GIRAUD







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