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​Toujours en crise Vivarte pense à céder une partie de la Halle aux Chaussures



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 23 Septembre 2016 - 15:55

Le groupe Vivarte ne semble pas réussir à remonter la pente. Après avoir fait l'objet d'un premier plan social en 2015, voilà que le groupe en annonce un deuxième. La Halle aux Chaussures serait, cette fois, visée afin de continuer la stratégie du groupe qui se concentre sur son enseigne-phare, la Halle aux vêtements. Les syndicats ont déjà fait part de leurs inquiétudes.


cc/pixabay
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Dans un comité de groupe mercredi 21 septembre 2016 la direction de Vivarte a annoncé la mauvaise nouvelle : un deuxième plan de licenciements, le deuxième en deux ans, est sur les rails. En 2015 déjà le groupe avait supprimé 1 600 postes et fermé 174 magasins de l'enseigne La Halle. Depuis, la situation ne s'est pas améliorée.

Fortement endettée, Vivarte a également annoncé la cession des marques Kookaï, Chevignon et Pataugas en juin 2016 confirmant la stratégie de recentrage des activités sur La Halle aux Vêtements qui compte un peu plus de 400 magasins en France. Ce recentrage continue en ce mois de septembre 2016 avec l'annonce de la fermeture de plus de cent magasins La Halle aux Chaussures.

Dans un premier temps Vivarte va chercher des repreneurs pour les magasins frappés par ce nouveau plan social mais les syndicats estiment que c'est peine perdue et que quelques 600 suppressions de postes sont à prévoir dans toute la France. Le groupe spécialisé dans la vente de prêt-à-porter se donne 2 mois pour trouver un repreneur pour un maximum de magasins afin de ne pas licencier. Mais ce délai une fois passé, la fermeture risque d'être au rendez-vous.

En fermant plusieurs magasins de la Halle aux Chaussure, Vivarte espère faire fusionner les deux enseignes, la Halle aux Chaussures et la Halle aux Vêtements afin de créer des espaces de vente uniques. Mais entre les ventes qui ne décollent pas et une dette à renégocier, Vivarte ne semble pas au bout de ses peines.









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