Entreprise
Le groupe chinois Symbiose avait acquis, en 2015, 49,99% du capital d’Aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB), au travers de sa filiale Casil Europe qui avait mis 308 millions d’euros sur la table. Avec la ferme intention d’en devenir les propriétaires une fois la majorité des parts en poche. Mais l’État, qui détient 10,01% du capital de l’entreprise, n’a pas voulu exercer son droit de vendre il y a un an. Casil Europe n’a donc pas pu s’emparer de la majorité du capital, ce qui explique sa volonté de revendre ses parts : d’après la Dépêche du Midi, la valorisation de cette participation se monte désormais à 500 millions d’euros.
Au cœur du problème, la distribution des dividendes : en 2016, ATB a versé 20 millions d’euros aux investisseurs, dont 15 qui ont été puisés à même la réserve de l’entreprise. Les dividendes ont été bien moins élevés en 2017 puisqu’ils se sont montés à 7,85 millions d’euros. L’actionnariat privé et les actionnaires publics s’opposaient sur ces questions, avant de finalement signer un accord en décembre dernier (qui a reçu l’aval de 100% des actionnaires). ATB préservera à l’avenir sa capacité d’autofinancement, plus question donc de se servir dans les réserves.
Malgré tout, Casil Europe a décidé de revendre ses parts, une opération qui sera réalisée par la banque d’affaires Lazard. L’aéroport de Toulouse-Blagnac est en pleine forme, notamment grâce aux compagnies low cost qui représentent 42% de son activité. Le trafic international a augmenté de 7,1%, avec un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros (+5%). L’aéroport est le troisième plus important en région, derrière Lyon et Nice.
Au cœur du problème, la distribution des dividendes : en 2016, ATB a versé 20 millions d’euros aux investisseurs, dont 15 qui ont été puisés à même la réserve de l’entreprise. Les dividendes ont été bien moins élevés en 2017 puisqu’ils se sont montés à 7,85 millions d’euros. L’actionnariat privé et les actionnaires publics s’opposaient sur ces questions, avant de finalement signer un accord en décembre dernier (qui a reçu l’aval de 100% des actionnaires). ATB préservera à l’avenir sa capacité d’autofinancement, plus question donc de se servir dans les réserves.
Malgré tout, Casil Europe a décidé de revendre ses parts, une opération qui sera réalisée par la banque d’affaires Lazard. L’aéroport de Toulouse-Blagnac est en pleine forme, notamment grâce aux compagnies low cost qui représentent 42% de son activité. Le trafic international a augmenté de 7,1%, avec un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros (+5%). L’aéroport est le troisième plus important en région, derrière Lyon et Nice.
