Entreprise
Une journée de mise à pied
Le tribunal des Prud’hommes a dû se pencher sur un litige entre la direction de La Redoute et un de ses préparateurs de commande, Smaïl Bella. Ce dernier avait mangé une clémentine en dehors de son temps de pause. L’entreprise l’avait mis à pied pour une journée, perdant ainsi 70 euros de salaire.
Pour l’avocate de Smaïl Bella, la sanction est « disproportionnée » et symbolise « la déshumanisation » des conditions de travail du nouvel entrepôt de logistique dans lequel était affecté l’employé. Un entrepôt qui avait fait l’objet d’un plan de restructuration en 2014, avec le licenciement de 1.200 salariés.
Pour l’avocate de Smaïl Bella, la sanction est « disproportionnée » et symbolise « la déshumanisation » des conditions de travail du nouvel entrepôt de logistique dans lequel était affecté l’employé. Un entrepôt qui avait fait l’objet d’un plan de restructuration en 2014, avec le licenciement de 1.200 salariés.
Un comportement « d’intempérance »
L’avocate de La Redoute a estimé que la sanction était « graduée ». Elle a dénoncé un comportement « d’intempérance envers sa supérieure, lorsqu’il s’est permis de quitter son poste, le 17 septembre 2017 pour aller chercher des sucreries en salle de pause pendant ses heures de travail ».
Les Prud’hommes l’ont débouté, jeudi 14 novembre. Pour La Redoute, le salarié a enfreint le règlement intérieur, causant le risque, avec les épluchures et le jus, « d’une détérioration potentielle de la chaîne ». L’employé s’est dit « choqué » au micro de France Bleu, à la sortie du verdict.
Les Prud’hommes l’ont débouté, jeudi 14 novembre. Pour La Redoute, le salarié a enfreint le règlement intérieur, causant le risque, avec les épluchures et le jus, « d’une détérioration potentielle de la chaîne ». L’employé s’est dit « choqué » au micro de France Bleu, à la sortie du verdict.
