Entreprise
FlixTrain est le seul opérateur ferroviaire qui s’est dit intéressé par cinq projets de lignes qui vont s’ouvrir à la concurrence : Paris Nord — Bruxelles Nord ; Paris Bercy — Lyon Perrache ; Paris Bercy — Nice en horaire de nuit ; Paris-Bercy — Toulouse ; et Paris Austerlitz — Bordeaux. Des lignes qui représentent un total de 25 arrêts intermédiaires. C’est l’Arafer, le régulateur des activités ferroviaires et routières, qui a rendu public la nouvelle. Sans doute au grand dam de SNCF Réseaux, qui espérait deux opérateurs pour ces lignes. Finalement, seul FlixTrain a mordu à l’hameçon.
Le transporteur, filiale (comme FlixBus) du groupe allemand FlixMobility, fait déjà rouler des trains depuis l’an dernier en Allemagne. Son métier est de planifier le réseau et de vendre des tickets. L’activité ferroviaire à proprement parler, c’est à dire faire circuler des trains, revient à des partenaires qui possèdent l’équipement roulant (de couleur verte, ce qui correspond à la marque FlixTrain). Yvan Lefranc-Morin, le directeur général France de l’entreprise, a expliqué à l’AFP que le modèle économique de FlixTrain est plus proche des Intercités que des TGV. La société a identifié une forte demande, sur ces lignes, pour des billets abordables.
Ce sont désormais les régions qui vont décider de l’intérêt d’avoir cet opérateur alternatif sur leurs rails. Elles ont un mois pour demander à l’Arafer de réaliser un test d’équilibre économique, qui servira à déterminer si la viabilité économique d’un service public existant (dans ce cas, des trains TER régionaux) est en péril.
