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Travailler plus pour gagner plus : 50% des salariés sont pour



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 25 Avril 2014 - 11:16

C’est sans doute la faute à la crise et aux budgets de fin de mois de plus en plus serrés, mais c’est sûr que l’argent fait, en ce moment, le bonheur des salariés. Si bien qu’ils ne rechigneraient pas à avoir une petite augmentation. Mais comme ce n’est pas à l’ordre du jour des entreprises qui ont également du mal avec leurs marges, les heures supplémentaires font également l’affaire.


cc/flickr/Will Spaetzel
cc/flickr/Will Spaetzel
Selon un récent sondage réalisé par l’institut Opinion Way pour les éditions Tissot, les avantages « en nature » (voiture de fonction, tickets restaurants, etc…) n’ont plus la cote auprès des salariés. Ces derniers préfèreraient voir une augmentation de leur salaire. Un désir qui n’est toutefois pas partagé par toutes les catégories socio-professionnelles.

Ce sont essentiellement les femmes, les fonctionnaires (dont le salaire est gelé depuis 2011) ou encore les non-cadres qui aimeraient voir rentrer plus d’argent à la fin du mois. Et pour ce faire, ils sont prêts à quelques sacrifices.

6 salariés sur 10 sont disponibles pour faire des heures supplémentaires et ce même si le gouvernement Ayrault les a refiscalisées. Sous Nicolas Sarkozy, par exemple, les heures supplémentaires avaient été défiscalisées afin d’en inciter l’adoption.

Le travail le dimanche, sujet très d’actualité notamment après la décision du conseil d’état de le valider pour les magasins de bricolage, est également une solution envisagée pour avoir plus d’argent à la fin du mois. Mais seulement si le salaire est doublé.

Certains salariés, bien qu’ils restent minoritaires (20%) estiment qu’il pourraient éventuellement prendre un second emploi afin de renflouer leur budget mensuel.

Le manque d’argent se fait donc ressentir fortement auprès des salariés français. Ils ne sont d’ailleurs que 18% à préférer leur situation actuelle en termes d’heures de travail et de rémunération.




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