Entreprise
Cette annonce du Premier ministre faite pendant L'Émission Politique de France 2 concerne en premier lieu les cadres : quelle autre catégorie de salariés peut en effet avoir une forte employabilité et toucher des salaires élevés ? Mais les cadres et tout particulièrement la CFE-CGC sont vent debout contre ce qui s'apparente à un ballon d'essai. François Hommeril, le patron du syndicat, estime en effet dans Libération qu'il s'agit d'une « opération de communication populiste ».
Il rappelle que les cotisations des cadres représentent « 42% des ressources » de l'assurance-chômage, tandis qu'ils ne perçoivent que 15% des allocations. « Que les cadres participent à la solidarité, c'est très bien ! Mais il est inadmissible de les en exclure », explique François Hommeril, avant d'ajouter que bon nombre de cadres qui perdent leur place entre 45 et 65 ans ont du mal par la suite à retrouver un emploi.
Il s'indigne aussi, plus globalement, sur la perception que l'on peut avoir sur une telle mesure : « Le plus grave, c'est de faire croire que la dégressivité des allocations chômage va faire baisser le chômage. C'est faux, toutes les études l'ont démontré ». Les partenaires sociaux vont entamer de nouvelles négociations sur l'assurance-chômage ; l'objectif est de réaliser des économies comprises entre 3 et 3,9 milliards d'euros.
Il rappelle que les cotisations des cadres représentent « 42% des ressources » de l'assurance-chômage, tandis qu'ils ne perçoivent que 15% des allocations. « Que les cadres participent à la solidarité, c'est très bien ! Mais il est inadmissible de les en exclure », explique François Hommeril, avant d'ajouter que bon nombre de cadres qui perdent leur place entre 45 et 65 ans ont du mal par la suite à retrouver un emploi.
Il s'indigne aussi, plus globalement, sur la perception que l'on peut avoir sur une telle mesure : « Le plus grave, c'est de faire croire que la dégressivité des allocations chômage va faire baisser le chômage. C'est faux, toutes les études l'ont démontré ». Les partenaires sociaux vont entamer de nouvelles négociations sur l'assurance-chômage ; l'objectif est de réaliser des économies comprises entre 3 et 3,9 milliards d'euros.
