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Trop de Français renoncent à se présenter aux entretiens d'embauche à cause des transports



Jeudi 19 Janvier 2017 - 17:59

De nombreuses entreprises placent la mobilité parmi les premiers critères d'importance au moment de l'embauche de nouveaux salariés. Malheureusement, les transports sont parfois difficiles, voire inexistants, entre le demandeur d'emploi et un potentiel employeur.


Une étude Elabe pour le compte du laboratoire de la mobilité inclusive Wimoov, a été révélée par Franceinfo. Elle montre qu'un Français sur cinq a déjà renoncé à se rendre à un entretien d'embauche en raison du manque ou de l'absence d'un transport adéquat. Un problème d'autant plus important dans une période où le chômage de masse est toujours aussi élevé.

À l'instar des employeurs, les demandeurs d'emploi sont parfaitement conscients que la mobilité est un enjeu essentiel. Derrière la formation, le transport est le deuxième élément le plus déterminant dans le parcours d'insertion professionnelle. Viennent ensuite le logement et la santé. Si la volonté est là, il est impossible aux chômeurs d'inventer des moyens de transports qui n'existent pas.

Ce problème de mobilité touche tout particulièrement les jeunes et les ménages aux revenus modestes (moins de 1 000 euros par mois) : la moitié d'entre eux n'ont pu se rendre à un entretien pouvant déboucher sur un emploi. Les pouvoirs publics ont pourtant mis en place des solutions qui méritent sans doute d'être un peu plus connues : Pôle Emploi propose ainsi de payer tout ou partie d'un transport, mais aussi les frais de repas et d'hébergement au besoin. Il faut toutefois remplir certains critères (si l'entreprise est à plus de 60 km du domicile, ou deux heures aller-retour, par exemple).


Olivier Sancerre

Tags : mobilité






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