Entreprise
Patrick Pouyanné, PDG du groupe pétrolier Total, a joué la transparence durant le Grand Jury. Il révèle gagner 3,8 millions d’euros par an de salaires, et recevoir des actions de performance. Il estime être « très bien payé », mais ce n’est pas l’argent le principal moteur de son engagement. « Si on m'enlève un million d'euros, ça ne changera rien. Mais je comprends que ça puisse interpeller ». Le dirigeant regrette qu’il soit impossible de parler d’argent en France, « le débat devient émotionnel ». Il indique également payer 43,4% de prélèvement à la source.
Des impôts qui sont payés en France, « évidemment ». Patrick Pouyanné dit soutenir la demande d’Emmanuel Macron selon laquelle les patrons des grandes entreprises françaises doivent être des résidents fiscaux du pays. Le PDG de Total règle l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui remplace l’impôt sur la fortune (ISF) : « Le taux de prélèvement de l'impôt sur le revenu est bien, bien supérieur, par rapport à l'ISF que je payais avant », explique-t-il. Il estime aussi que si le gouvernement s’était contenté de retirer « l’outil de travail » tout en conservant le nom « ISF », le problème aurait été réglé. « Ce sont des symboles et c'est aux leaders politiques du pays de les gérer ».
En ce qui concerne la volonté d’Emmanuel Macron de pousser les grandes fortunes du pays à investir dans l’économie réelle, Patrick Pouyanné assure qu’une partie de ses ressources vont vers l’économie. « Une partie de mon argent, j'en fais des dons. Une partie de mon argent est réinjectée dans des fonds qui gèrent des sociétés françaises », décrit-il. Cet exercice de transparence sera-t-il suivi par d’autres grands patrons ?
Des impôts qui sont payés en France, « évidemment ». Patrick Pouyanné dit soutenir la demande d’Emmanuel Macron selon laquelle les patrons des grandes entreprises françaises doivent être des résidents fiscaux du pays. Le PDG de Total règle l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui remplace l’impôt sur la fortune (ISF) : « Le taux de prélèvement de l'impôt sur le revenu est bien, bien supérieur, par rapport à l'ISF que je payais avant », explique-t-il. Il estime aussi que si le gouvernement s’était contenté de retirer « l’outil de travail » tout en conservant le nom « ISF », le problème aurait été réglé. « Ce sont des symboles et c'est aux leaders politiques du pays de les gérer ».
En ce qui concerne la volonté d’Emmanuel Macron de pousser les grandes fortunes du pays à investir dans l’économie réelle, Patrick Pouyanné assure qu’une partie de ses ressources vont vers l’économie. « Une partie de mon argent, j'en fais des dons. Une partie de mon argent est réinjectée dans des fonds qui gèrent des sociétés françaises », décrit-il. Cet exercice de transparence sera-t-il suivi par d’autres grands patrons ?
