Entreprise
De septembre à novembre 2015, la Dares a interrogé 4 600 entreprises ayant embauché un CDD de plus d'un mois. Pour 69% des recrutements, le choix du CDD repose sur le besoin de combler un poste limité dans le temps. C'est le rôle du contrat à durée déterminée. Dans 65% des cas, un recrutement par CDD est aussi un moyen d'évaluer les compétences d'un salarié en vue d'une embauche durable par la suite. C'est déjà une manière d'éviter le CDI qui intègre une période d'essai durant laquelle le licenciement est plus facile.
Limiter les risques en cas de ralentissement de l'activité, et l'habitude de recruter en CDD sont troisième ex-æquo avec 56%. La qualité raison est sans doute la plus intéressante : 45% des établissements expliquent que le choix du CDD s'explique par la volonté d'éviter la réglementation du CDI… 15% des entreprises réfractaires évoquent trois raisons pour expliquer pourquoi elles ne veulent pas embaucher en CDI. La première, c'est le coût de la rupture avec le salarié. La seconde, ce sont les formalités administratives en lien avec un licenciement. Enfin, le risque juridique, les prud'hommes donc, représente le troisième critère.
Sans dénaturer complètement le CDI, le gouvernement a commencé à apporter des réponses aux craintes des entreprises. La réforme du code du travail par les ordonnances institue des plafonds pour indemnités des prud'hommes, par exemple. D'autres mesures visant à assouplir le contrat à durée indéterminée sont également dans les projets de l'exécutif.
Limiter les risques en cas de ralentissement de l'activité, et l'habitude de recruter en CDD sont troisième ex-æquo avec 56%. La qualité raison est sans doute la plus intéressante : 45% des établissements expliquent que le choix du CDD s'explique par la volonté d'éviter la réglementation du CDI… 15% des entreprises réfractaires évoquent trois raisons pour expliquer pourquoi elles ne veulent pas embaucher en CDI. La première, c'est le coût de la rupture avec le salarié. La seconde, ce sont les formalités administratives en lien avec un licenciement. Enfin, le risque juridique, les prud'hommes donc, représente le troisième critère.
Sans dénaturer complètement le CDI, le gouvernement a commencé à apporter des réponses aux craintes des entreprises. La réforme du code du travail par les ordonnances institue des plafonds pour indemnités des prud'hommes, par exemple. D'autres mesures visant à assouplir le contrat à durée indéterminée sont également dans les projets de l'exécutif.
