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Le masque s’invitera dans les entreprises fin août 2020



Mardi 18 Août 2020 - 14:34

Au travail, le port du masque concernera bientôt davantage de salariés. Mais il ne sera pas obligatoire partout.


Le masque sera obligatoire dans les salles de réunion et les bureaux partagés

Après avoir été « recommandé » dans les bureaux dès la sortie du confinement, le masque deviendra quasi-obligatoire d’ici fin août 2020 sur le lieu de travail. Le 18 août 2020, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a tenu une visioconférence avec les partenaires sociaux. Le masque sera obligatoire « dans les salles de réunion où il n'y a pas d'aération naturelle et les espaces de circulation », a fait savoir la ministre. En d’autres mots, lorsque le salarié sera seul dans un bureau individuel, son port ne sera pas exigé.

Autre nouveauté : les masques seront désormais à la charge de l’employeur. En effet, lorsque le masque n’était que « recommandé », les employeurs n’étaient pas tenus de les prendre en charge. Une fois que l’obligation sera en place, la charge reviendra aux entreprises.

À la rentrée, le télétravail reste recommandé

L’obligation de port d’un masque va dans le sens de la recommandation de l’Académie nationale de médecine émise le 28 juillet 2020. L’Académie « rappelle que c’est le moyen le plus efficace pour éviter la transmission du SARS-CoV-2 de personne à personne dès lors qu’il est appliqué par tous dans l’espace public », faisait savoir l’institution. Mieux encore, l’exécutif tente de réduire le nombre de salariés présents au même moment dans les locaux. Le télétravail « reste recommandé » et doit être mis « en place chaque fois que c'est possible dans les zones de circulation active du virus », a fait savoir Elisabeth Borne.

L’obligation du port d’un masque n’est cependant pas du goût de tout le monde. Pour François Asselin, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises, « imposer le port du masque de manière systématique et en toutes circonstances dans toutes les entreprises semblerait à l’heure actuelle excessif ». Selon lui, il est étrange de « généraliser une telle obligation à toutes les entreprises sans distinction du contexte épidémiologique ».


Anton Kunin







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