Entreprise
Le divorce britannique d'avec l'Union européenne aura lieu le 29 mars 2019. La situation politique outre Manche demeure toujours aussi brumeuse, et les banques ont besoin de stabilité. Elles sont venues la chercher en France, qui fait figure de havre de tranquillité en comparaison de ce qui se passe au Royaume-Uni d'une part, mais aussi en Allemagne : le gouvernement d'Angela Merkel ne tient en effet qu'à un fil. C'est pourquoi le nombre d'emplois transférés de Londres sur le vieux continent en raison du Brexit favorise Paris.
Selon le décompte tenu par Les Echos, la capitale française va accueillir plus de 3 000 emplois financiers. HSBC et les banques françaises basées à Londres vont en rapatrier environ 2 000, tandis que Bank of America et JP Morgan ont annoncé une hausse des postes déménagés vers Paris. Qui a ajouté un autre trophée à son tableau de chasse : Standard Chartered. Un ambassadeur de choix pour attirer les banques asiatiques. Francfort dénombre de son côté 1 770 postes provenant de la City, Dublin 1 640.
Francfort ne devrait pas bénéficier de l'apport de la Deutsche Bank, qui devait déménager 4 000 postes dans la place financière allemande, ainsi qu'à Berlin. L'établissement devrait se limiter à quelques centaines de postes, répartis un peu partout dans l'Union européenne. Malgré ces mouvements et le Brexit, Londres demeure une des plus importantes places financières au monde avec des dizaines de milliers d'emplois sur place. La capitale britannique n'est pas prête à être détrônée.
Selon le décompte tenu par Les Echos, la capitale française va accueillir plus de 3 000 emplois financiers. HSBC et les banques françaises basées à Londres vont en rapatrier environ 2 000, tandis que Bank of America et JP Morgan ont annoncé une hausse des postes déménagés vers Paris. Qui a ajouté un autre trophée à son tableau de chasse : Standard Chartered. Un ambassadeur de choix pour attirer les banques asiatiques. Francfort dénombre de son côté 1 770 postes provenant de la City, Dublin 1 640.
Francfort ne devrait pas bénéficier de l'apport de la Deutsche Bank, qui devait déménager 4 000 postes dans la place financière allemande, ainsi qu'à Berlin. L'établissement devrait se limiter à quelques centaines de postes, répartis un peu partout dans l'Union européenne. Malgré ces mouvements et le Brexit, Londres demeure une des plus importantes places financières au monde avec des dizaines de milliers d'emplois sur place. La capitale britannique n'est pas prête à être détrônée.
