Entreprise
Quel impact du bruit au travail ?
C’est un enseignement majeur que révèle l’association Journée Nationale de l’Audition (JNA) à l'occasion de la 8e Semaine de la Santé Auditive au Travail, qui a eu lieu le 11 octobre 2023 : 45% des actifs en poste subissent au moins une répercussion due au bruit sur leur quotidien, un chiffre qui grimpe à 52% chez les moins de 35 ans. Les nuisances sonores ne se limitent pas uniquement à des difficultés d'audition, elles engendrent également des gênes dans la compréhension de la parole pour 33% des interrogés, et provoquent des sifflements ou bourdonnements pour 30% d'entre eux.
Ces nuisances sonores ont un impact sur la qualité de vie au travail. Fatigue, lassitude et irritabilité sont ressenties par 60% des interviewés, tandis que 50% d'entre eux mentionnent un niveau de stress accru du aux expositions sonores. La souffrance psychologique s'installe chez 31% des actifs, un taux qui grimpe à 61% chez ceux qui sont souvent gênés par le bruit au travail. Cette situation crée une incompréhension avec le management, et génère des tensions ainsi que de l'agressivité au sein des équipes.
Ces nuisances sonores ont un impact sur la qualité de vie au travail. Fatigue, lassitude et irritabilité sont ressenties par 60% des interviewés, tandis que 50% d'entre eux mentionnent un niveau de stress accru du aux expositions sonores. La souffrance psychologique s'installe chez 31% des actifs, un taux qui grimpe à 61% chez ceux qui sont souvent gênés par le bruit au travail. Cette situation crée une incompréhension avec le management, et génère des tensions ainsi que de l'agressivité au sein des équipes.
Bruit au travail : les solutions sont très souvent insuffisantes
Alors que 50% des actifs en poste qui vivent une gêne due au bruit admettent que cette nuisance impacte leur vie privée, les solutions proposées par l'employeur sont jugées insuffisantes. Bien que des améliorations soient notées dans les secteurs de l'industrie et du BTP, la mise en place de mesures concrètes demeure largement minoritaire. L’action des employeurs se limite le plus souvent à la mise à disposition de protections individuelles contre le bruit, sans travailler sur le problème en amont.
En dépit de cette situation, l'étude révèle un aspect encourageant : la mobilisation des salariés. Ces derniers se disent prêts à agir aux côtés de leur employeur pour améliorer la situation. Cependant, une portion non négligeable de 29% des actifs passe sous les radars, soulignant la nécessité d'une prise de conscience collective et d'une action proactive de la part des entreprises afin d'instaurer un environnement de travail sain et propice au bien-être et à la performance des salariés.
En dépit de cette situation, l'étude révèle un aspect encourageant : la mobilisation des salariés. Ces derniers se disent prêts à agir aux côtés de leur employeur pour améliorer la situation. Cependant, une portion non négligeable de 29% des actifs passe sous les radars, soulignant la nécessité d'une prise de conscience collective et d'une action proactive de la part des entreprises afin d'instaurer un environnement de travail sain et propice au bien-être et à la performance des salariés.
