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Covid-19 : les employeurs doivent à nouveau privilégier le télétravail



Vendredi 2 Octobre 2020 - 14:37

Pour certains salariés, le retour au bureau après le télétravail aura été bref : Elisabeth Borne, la ministre du Travail, demande à nouveau aux employeurs dans les zones où le virus circule le plus fortement de privilégier le travail à distance.


Un retour au télétravail « tant que la situation sanitaire l’exigera »

Depuis la levée du confinement, une partie des salariés ont pu reprendre le chemin du bureau. Mais, le virus circulant de plus en plus fortement, un retour au télétravail est désormais inéluctable dans les zones les plus touchées par le Covid-19. Il ne s’agit bien sûr pas d’un nouveau confinement, mais les employeurs doivent « trouver des solutions équilibrées qui permettront de garantir protection des salariés et poursuite de l’activité économique », a fait savoir Elisabeth Borne, la ministre du Travail, lors d’une réunion avec les partenaires sociaux le 5 octobre 2020.

« Dans les zones d’alerte renforcée et maximale, nous demandons aux employeurs et aux salariés de trouver les organisations adaptées à chaque entreprise et de limiter ainsi les interactions sociales, que ce soit sur le lieu de travail ou dans les transports en commun », a déclaré Elisabeth Borne. Selon la ministre, cette mesure devra s’appliquer tant que la situation sanitaire l’exigera.

Le retour au télétravail, une éventualité envisagée dès la fin du confinement

Un retour au télétravail généralisé n’a d’ailleurs jamais été exclu. Dès la levée du confinement, l’exécutif publiait un Protocole national de déconfinement, où on pouvait lire : « En fonction des indicateurs sanitaires, les autorités sanitaires peuvent convenir avec les partenaires sociaux d’encourager les employeurs à recourir plus fortement au télétravail ». C’est donc ce recours plus important au télétravail qu’exige désormais la ministre du Travail.

Rappelons que le Protocole national de déconfinement prévoit le maintien du télétravail pour les personnes à risque de développer une forme grave de Covid-19, mais aussi pour ceux qui, sans être eux-mêmes à risque de formes graves, vivent au domicile d’une personne qui l’est.


Anton Kunin







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