Entreprise
C’est du jamais vu depuis 1910 et la création de l’entreprise par Coco Chanel : la société a dévoilé une partie de ses résultats pour 2017. Ils positionnent Chanel aux avant-postes du marché du luxe, devant Gucci (propriété de Kering) et pas très loin du numéro un du secteur, Louis Vuitton (groupe LVMH). L’an dernier, Chanel a engrangé un chiffre d’affaires de 8,6 milliards d’euros (+11%), et dégagé un bénéfice de 1,5 milliard d’euros (+18,5%). La marge opérationnelle du groupe est 28%.
En 2017, Chanel a investi 1,25 milliard d’euros dans la communication et la publicité, un chiffre en progression de 14,5% ; 370 millions ont été dépensés dans les magasins et dans le numérique. Ce dernier chiffre devrait doubler en 2018 ; il est vrai que l’entreprise reste discrète sur internet et qu’il y a là un potentiel de croissance. « Nous avons réalisé que notre culture de discrétion ne nous servait plus », a expliqué Philippe Blondiaux, le directeur financier de Chanel. Ces résultats permettront d’une part aux commentateurs d’avoir des données précises sur l’activité florissante de l’entreprise, et d’autre part de confirmer qu’il n’est pas question de céder Chanel ni de l’introduire en Bourse.
Chanel bénéficie d’un contexte favorable : le retour du luxe parmi la jeune clientèle chinoise, avide de grandes marques, soutient la croissance de tous les groupes. Chanel en profite évidemment. Cette annonce est aussi une réponse aux ambitions affichées de Kering, qui entend jouer des coudes pour disputer à Louis Vuitton son statut de première entreprise du luxe au monde : il faudra compter aussi sur Chanel...
En 2017, Chanel a investi 1,25 milliard d’euros dans la communication et la publicité, un chiffre en progression de 14,5% ; 370 millions ont été dépensés dans les magasins et dans le numérique. Ce dernier chiffre devrait doubler en 2018 ; il est vrai que l’entreprise reste discrète sur internet et qu’il y a là un potentiel de croissance. « Nous avons réalisé que notre culture de discrétion ne nous servait plus », a expliqué Philippe Blondiaux, le directeur financier de Chanel. Ces résultats permettront d’une part aux commentateurs d’avoir des données précises sur l’activité florissante de l’entreprise, et d’autre part de confirmer qu’il n’est pas question de céder Chanel ni de l’introduire en Bourse.
Chanel bénéficie d’un contexte favorable : le retour du luxe parmi la jeune clientèle chinoise, avide de grandes marques, soutient la croissance de tous les groupes. Chanel en profite évidemment. Cette annonce est aussi une réponse aux ambitions affichées de Kering, qui entend jouer des coudes pour disputer à Louis Vuitton son statut de première entreprise du luxe au monde : il faudra compter aussi sur Chanel...
