Entreprise
Une étude Reuters donnera sans doute le sourire à Paris et la région Ile-de-France, qui a multiplié les appels du pied ces derniers mois en direction des banques et des établissements financiers qui envisagent de passer avec armes et bagages sur le continent. Paris est en effet devenue la destination de prédilection, devant Francfort et Dublin. Le même sondage donnait l'automne dernier une large préférence pour la place financière allemande. Son attractivité a fondu, en même temps que les prévisions de postes déménagés sur le vieux continent.
La perspective d'une transition « douce » pour le Brexit permet aux établissements financiers de revoir à la baisse le nombre d'emplois à déplacer. Ce sont désormais 5 000 postes qui devront déménager de la City vers le continent, contre 10 000 il y a six mois. La Deutsche Bank envisage moins de 200 postes à déménager, au suey de 4 000 ; UBS voulait déplacer 1 500 emplois : ce sera finalement 200. Les effectifs devront déménager pour la moitié des établissements financiers interrogés ; un quart d'entre eux réfléchissent encore. Le dernier quart estime que le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne n'aura pas d'impact pour leur activité.
Dans ce contexte, la France tire son épingle du jeu. Paris devrait accueillir 2 280 postes, sans compter les 200 emplois de l'Autorité bancaire européenne. La HSBC serait le principal pourvoyeur, suivi par Goldman Sachs, Bank of America et Citigroup. Francfort abriterait 1 420 postes, Dublin 612 et Luxembourg 407. Des chiffres qui peuvent encore évoluer, en même temps que les discussions entre les deux parties. Le Brexit sera effectif en mars 2019.
La perspective d'une transition « douce » pour le Brexit permet aux établissements financiers de revoir à la baisse le nombre d'emplois à déplacer. Ce sont désormais 5 000 postes qui devront déménager de la City vers le continent, contre 10 000 il y a six mois. La Deutsche Bank envisage moins de 200 postes à déménager, au suey de 4 000 ; UBS voulait déplacer 1 500 emplois : ce sera finalement 200. Les effectifs devront déménager pour la moitié des établissements financiers interrogés ; un quart d'entre eux réfléchissent encore. Le dernier quart estime que le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne n'aura pas d'impact pour leur activité.
Dans ce contexte, la France tire son épingle du jeu. Paris devrait accueillir 2 280 postes, sans compter les 200 emplois de l'Autorité bancaire européenne. La HSBC serait le principal pourvoyeur, suivi par Goldman Sachs, Bank of America et Citigroup. Francfort abriterait 1 420 postes, Dublin 612 et Luxembourg 407. Des chiffres qui peuvent encore évoluer, en même temps que les discussions entre les deux parties. Le Brexit sera effectif en mars 2019.
