Entreprise
Les turbulences au sein d'Air France-KLM sont loin d'être terminées. Les syndicats de pilotes, et en particulier le SNPL, menace ainsi de mener une grève de quinze jours pour faire plier la direction si la nouvelle direction du groupe ne reprend pas les négociations salariales dès son arrivée en poste, ce qui devrait être fait en septembre. Le risque de perturbations sociales au sein de la compagnie aérienne a fait plonger le titre de l'entreprise de plus de 5% ce lundi 13 août. Une baisse qui s'ajoute à la chute de l'action depuis le début de l'année (-40%).
En mai, Air France-KLM perdait son PDG, Jean-Marc Janaillac, suite à un référendum d'entreprise durant lequel ce dernier avait mis son poste en jeu. Ayant perdu son pari, il a donc quitté son poste et depuis, c'est une direction temporaire qui a pris les mains et qui expédie les affaires courantes, le temps que le comité de nomination s'accorde sur un nom. Cela pourrait être Benjamin Smith, numéro 2 d'Air Canada, mais le SNPL s'est dit inquiet de cette nomination…
Afin d'attirer les talents à prendre la tête d'Air France-KLM, la direction de l'entreprise a triplé la rémunération du PDG. En sachant qu'il n'y a pour le moment que des coups à y prendre, c'est une carotte indispensable… Le syndicat des pilotes y voit un « symbole », déplore Philippe Evain, le président du SNPL, au Parisien. Il ajoute qu'il ne croit pas que la nouvelle direction ne veuille pas négocier. « Ou alors, il y aura quinze jours de grève »… Un avertissement qui met d'ores et déjà le futur patron, quel qu'il soit, sous pression.
En mai, Air France-KLM perdait son PDG, Jean-Marc Janaillac, suite à un référendum d'entreprise durant lequel ce dernier avait mis son poste en jeu. Ayant perdu son pari, il a donc quitté son poste et depuis, c'est une direction temporaire qui a pris les mains et qui expédie les affaires courantes, le temps que le comité de nomination s'accorde sur un nom. Cela pourrait être Benjamin Smith, numéro 2 d'Air Canada, mais le SNPL s'est dit inquiet de cette nomination…
Afin d'attirer les talents à prendre la tête d'Air France-KLM, la direction de l'entreprise a triplé la rémunération du PDG. En sachant qu'il n'y a pour le moment que des coups à y prendre, c'est une carotte indispensable… Le syndicat des pilotes y voit un « symbole », déplore Philippe Evain, le président du SNPL, au Parisien. Il ajoute qu'il ne croit pas que la nouvelle direction ne veuille pas négocier. « Ou alors, il y aura quinze jours de grève »… Un avertissement qui met d'ores et déjà le futur patron, quel qu'il soit, sous pression.
