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Congé de présence parentale : les salariés bientôt protégés contre le licenciement



Mardi 1 Août 2023 - 16:36

Face à la dure réalité vécue par les parents d'enfants malades, handicapés ou victimes d'accidents graves, le gouvernement a mis en place de nouvelles dispositions pour alléger leur fardeau. Un vent d’espoir pour ces familles souvent confrontées à des situations délicates.


Un congé allongé pour les parents endeuillés

Une loi vient d'être publiée pour protéger les parents d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap ou victimes d’un accident grave. Concernant tout d’abord le congé de présence parentale, les salariés seront protégés contre le licenciement. Désormais, aucun employeur ne pourra mettre fin au contrat d'un salarié ayant recours à ce congé, qu'il soit fractionné ou en temps partiel. Cette mesure s'inscrit dans une volonté d'apporter une sécurité professionnelle à ces parents déjà confrontés à des épreuves personnelles.

La loi apporte également un soutien supplémentaire aux parents endeuillés. Le congé pour décès d'un enfant est ainsi rallongé, passant de 7 à 14 jours pour un enfant de moins de 25 ans, de 5 à 12 jours pour un enfant de plus de 25 ans, et de 2 à 5 jours suite à l'annonce d'une pathologie grave de l'enfant. Autant dire que l’État reconnaît désormais mieux la profondeur du chagrin des parents face à ces évènements tragiques.

Facilitation du télétravail et du versement de l'allocation journalière de présence parentale

La loi apporte en plus une solution pratique aux parents d'enfants gravement malades ou handicapés. Désormais, un employeur ne peut refuser l'accès au télétravail à ces salariés sans avancer de raisons solides. Cette disposition rejoint celles existantes pour les travailleurs handicapés et les proches aidants d'une personne âgée, favorisant ainsi une meilleure conciliation entre vie professionnelle et responsabilités familiales.

Dernière disposition majeure : les parents bénéficient désormais d'une prise en charge financière plus rapide. Les caisses d’allocations familiales (CAF) ont la possibilité de verser des avances sur l'allocation journalière de présence parentale sans attendre l’avis des caisses primaires d’assurance maladie (CPAM). De plus, la nécessité d'un accord explicite de la CPAM pour le renouvellement de cette allocation est supprimée, simplifiant ainsi les démarches pour les parents.


Anton Kunin







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