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Visionnaire ou réactionnaire ? Comment appréhender le changement ?



Mercredi 11 Mai 2016 - 08:00

Face au changement, il y a deux attitudes : soit vous avez une forte inertie, soit vous décidez d’accompagner le changement, quitte à le provoquer. Sauf qu'en réalité, c'est un peu complexe.


Nous sommes toujours à la recherche de plus de liberté et d’autonomie. Pour ainsi dire, nous avons adopté une nouvelle façon de penser, d’agir, et de vivre. Et notre vie professionnelle n’y échappe pas. Face au changement, il y a deux attitudes : soit vous avez une forte inertie, vous faites tout pour protéger les habitudes « qui marchent », soit vous décidez d’accompagner le changement, vous trouvez de l’intérêt à ce changement et en faites votre réalité. Vous devenez alors acteur de ce qui vous arrive.

La réalité n’est pas si simple. On se retrouve parfois en complet réactionnaire et d’autres fois en parfait visionnaire. L’équilibre est important à trouver. Il faut sortir de sa zone de confort et passer au scan de la lucidité ses « bonnes » vieilles habitudes. Mais comment arrive-t-on à trouver le juste équilibre dans cette dynamique du changement ?

Tout comme pour avoir de la chance, il est important d’être attentif aux opportunités. Attentif à ce qui peut devenir une dynamique positive dans laquelle vous allez vous engouffrer. Lucidité ! C’est aussi savoir ne pas succomber à toutes les sirènes de la modernité, de l’efficacité, de l’optimisation, ou de la technologie. Savez-vous ce qui est essentiel pour vous ? Savez-vous ce qui va vous permettre de progresser et d’accompagner efficacement cette dynamique du changement ? C’est votre attitude vis-à-vis du monde. Regardez-vous le monde comme un endroit empli de peurs et de risques ? Ou bien regardez-vous le monde comme un enfant qui s’émerveille ? L’attitude face au monde est primordiale dans la vie.

En y pensant bien, personne n’échappe au changement et surtout pas les managers. La fin du management à l’ancienne a sonné. Alors pour être en phase avec notre époque, les entreprises doivent être dirigées par des managers modernes . Et optimistes ! Tout le monde y trouvera son compte.

Pour aller plus loin, je vous encourage vivement à méditer cet extrait d'un poème du général Mac Arthur, Être Jeune  :
"La jeunesse n’est pas une période de la vie,
elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l’imagination, une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme."


Rodolphe Barkhausen est officier Saint-Cyrien au parcours atypique. Actuellement en congé sans solde pour convenance personnelle, il vit en Polynésie avec son épouse, professeur de lettres classiques.
Il est aussi l’auteur du blog mon-capitaine.com  qui s’adresse aux jeunes leaders, civils et militaires pour leur transmettre des techniques et des bonnes pratiques de management et de communication.
 


La Rédaction


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