Entreprise
Le nouveau directeur général de la compagnie aérienne franco-néerlandaise va-t-il réussir son pari ? À en croire La Tribune qui s'appuie sur des sources syndicales, il y a de « fortes chances » pour qu'un accord sur les salaires soit signé ce vendredi, voire en début de semaine. Le conflit social qui enraye l'activité d'Air France-KLM depuis le printemps pourrait bien se clore dans les prochains jours… Le texte que la direction mettrait sur la table serait en effet signé par une majorité de syndicats.
Hier mercredi 17 octobre, Benjamin Smith a exposé son projet de hausses salariales : augmentation rétroactive de 2% au 1er janvier 2018, 2% au 1er janvier 2019. Soit une hausse des grilles salariales de 4%, qui s'accompagnera d'une nouvelle négociation en octobre prochain. Cette proposition s'entend de plus sans l'avancement automatique lié à l'ancienneté des employés et les augmentations individuelles. La précédente direction proposait l'équivalent de 1,65% par an sur les trois prochaines années (2% en 2018, puis 5% entre 2019 et 2021).
Il reste encore des obstacles à lever pour que la SNPL, le principal syndicat des pilotes, signe ce texte. Mais il ne devrait pas s'y opposer. Si la nouvelle direction de la compagnie aérienne parvient à arracher cet accord, ce serait une victoire de taille alors que le conflit a coûté 335 millions d'euros à l'entreprise en raison de 15 jours de grève. Sans oublier l'image de marque d'Air France qui en a pâtit.
Hier mercredi 17 octobre, Benjamin Smith a exposé son projet de hausses salariales : augmentation rétroactive de 2% au 1er janvier 2018, 2% au 1er janvier 2019. Soit une hausse des grilles salariales de 4%, qui s'accompagnera d'une nouvelle négociation en octobre prochain. Cette proposition s'entend de plus sans l'avancement automatique lié à l'ancienneté des employés et les augmentations individuelles. La précédente direction proposait l'équivalent de 1,65% par an sur les trois prochaines années (2% en 2018, puis 5% entre 2019 et 2021).
Il reste encore des obstacles à lever pour que la SNPL, le principal syndicat des pilotes, signe ce texte. Mais il ne devrait pas s'y opposer. Si la nouvelle direction de la compagnie aérienne parvient à arracher cet accord, ce serait une victoire de taille alors que le conflit a coûté 335 millions d'euros à l'entreprise en raison de 15 jours de grève. Sans oublier l'image de marque d'Air France qui en a pâtit.
