Entreprise
Ce mardi 26 septembre, les conseils d'administration des deux entreprises ont scellé leur sort : d'ici la fin de l'année prochaine, l'opération de rapprochement sera terminé. Et Siemens Alstom deviendra dès lors le numéro deux mondial du ferroviaire, et le numéro un de la signalisation. Ce nouveau champion européen de la mobilité va devoir batailler pour conserver son rang : le chinois CRRC nourrit des ambitions fortes pour l'Europe, avec en ligne de mire l'acquisition possible d'un concurrent du vieux continent.
Siemens et Alstom discutait depuis de nombreux mois en vue d'un rapprochement. Une première approche avait été tentée en 2015, sans résultat. Cette fois, c'est donc la bonne. Avec la bénédiction du gouvernement français qui salue la création d'un géant franco-allemand — les discussions se sont menées au plus haut niveau entre l'Élysée et la chancellerie. Le groupe restera coté à la Bourse de Paris, et le directeur général d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, restera à la tête de l'entité.
Mais la majorité des sièges au conseil d'administration sera nommée par Siemens. Et d'ici quatre ans, le groupe allemand pourra aller au-delà des 50,5% du capital qu'il détiendra dans la nouvelle entreprise. Siemens s'est néanmoins engagé à maintenir l'emploi en France ainsi que les sites industriels. Ce ne sera pas suffisant pour rassurer les salariés et les syndicats français, même si les futures actions de Siemens Alstom seront surveillées de près par les gouvernements des deux rives du Rhin.
Siemens et Alstom discutait depuis de nombreux mois en vue d'un rapprochement. Une première approche avait été tentée en 2015, sans résultat. Cette fois, c'est donc la bonne. Avec la bénédiction du gouvernement français qui salue la création d'un géant franco-allemand — les discussions se sont menées au plus haut niveau entre l'Élysée et la chancellerie. Le groupe restera coté à la Bourse de Paris, et le directeur général d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, restera à la tête de l'entité.
Mais la majorité des sièges au conseil d'administration sera nommée par Siemens. Et d'ici quatre ans, le groupe allemand pourra aller au-delà des 50,5% du capital qu'il détiendra dans la nouvelle entreprise. Siemens s'est néanmoins engagé à maintenir l'emploi en France ainsi que les sites industriels. Ce ne sera pas suffisant pour rassurer les salariés et les syndicats français, même si les futures actions de Siemens Alstom seront surveillées de près par les gouvernements des deux rives du Rhin.
