Entreprise
L’assureur-crédit a comptabilisé 52 665 défaillances d’entreprises en 2018 : cela représente un recul de 2,9% par rapport à 2017. Il faut remonter à 2008 pour trouver un niveau de défaillances équivalent. Coface relève également que le mouvement des « gilets jaunes » n’a finalement eu que peu d’impact sur les deux derniers mois : en décembre, les défaillances d’entreprises ont même affiché une baisse de 3,6% par rapport au même mois de l’année précédente. Mais bien sûr, l’impact de la crise sociale qui continue de secouer la France depuis la fin de l’année dernière va se faire sentir tout au long des prochains mois. De fait, les défaillances pourraient augmenter au rythme des trésoreries qui s’épuisent.
Mais même avec une telle résilience, l’économie française soumise au régime « gilets jaunes » n’a pas pu « sauver » de la défaillance bon nombre de commerce de détail et d’habillement, ainsi que dans la restauration : le nombre d’entreprises qui ont fermé le rideau dans ces secteurs a augmenté de 6% en décembre. Ce sont aussi les secteurs les plus touchés par le mouvement social. L’étude de Coface indique que les défaillances sont sur une tendance haussière depuis mai 2018 : la construction est particulièrement touchée alors que les permis de construire ont reculé de plus de 5%.
La baisse de la consommation des Français, un des piliers de la croissance de l’activité, est une des raisons pour lesquelles les défaillances vont progresser puisqu’elle frappe de plein fouet la distribution, les services aux particuliers et l’automobile. L’assureur prévoit une hausse de 1% des défaillances en 2019, ce qui représente un total de 53 192 fermetures.
Mais même avec une telle résilience, l’économie française soumise au régime « gilets jaunes » n’a pas pu « sauver » de la défaillance bon nombre de commerce de détail et d’habillement, ainsi que dans la restauration : le nombre d’entreprises qui ont fermé le rideau dans ces secteurs a augmenté de 6% en décembre. Ce sont aussi les secteurs les plus touchés par le mouvement social. L’étude de Coface indique que les défaillances sont sur une tendance haussière depuis mai 2018 : la construction est particulièrement touchée alors que les permis de construire ont reculé de plus de 5%.
La baisse de la consommation des Français, un des piliers de la croissance de l’activité, est une des raisons pour lesquelles les défaillances vont progresser puisqu’elle frappe de plein fouet la distribution, les services aux particuliers et l’automobile. L’assureur prévoit une hausse de 1% des défaillances en 2019, ce qui représente un total de 53 192 fermetures.
