Entreprise
Il y a deux mois, un fichier Excel concernant les intérimaires travaillant au magasin Leroy-Merlin de Valence était découvert par la CGT. Surprise : le document contient des mentions insultantes et dégradantes concernant des employés. « Vicieux », « fegnasse « (sic), « mou du genou » ou encore « big big boulet », voici quelques uns des qualificatifs, attribués par des chefs de service à ces intérimaires. Pourtant, les auteurs de ces propos ont reconnu les faits… mais ils sont restés en poste à la grande surprise du syndicat.
La CGT va donc porter plainte dans le courant de la semaine prochaine : deux plaintes en fait, la première pour les propos insultants, la seconde contre le recours jugé abusif des intérimaires. Selon Romain Coussin, délégué CGT sur l'entrepôt de Valence qui s'en est expliqué à France Bleu Drôme Ardèche, l'intérim représente environ 130 personnes, soit 40% de la masse salariale totale. « On se dit 5% ça nous semble raisonnable pour répondre à des fluctuations d'activité et de saisonnalité, 40% pour nous c'est complètement anormal ».
La direction France de Leroy-Merlin avait qualifié ces « appréciations » d'insultantes lors de la découverte du fichier, et elle les avait condamnées. Elle n'a pas voulu faire de commentaires concernant le dépôt de plaintes de la CGT. Quant aux responsables de ces propos, ils sont toujours en poste.
La CGT va donc porter plainte dans le courant de la semaine prochaine : deux plaintes en fait, la première pour les propos insultants, la seconde contre le recours jugé abusif des intérimaires. Selon Romain Coussin, délégué CGT sur l'entrepôt de Valence qui s'en est expliqué à France Bleu Drôme Ardèche, l'intérim représente environ 130 personnes, soit 40% de la masse salariale totale. « On se dit 5% ça nous semble raisonnable pour répondre à des fluctuations d'activité et de saisonnalité, 40% pour nous c'est complètement anormal ».
La direction France de Leroy-Merlin avait qualifié ces « appréciations » d'insultantes lors de la découverte du fichier, et elle les avait condamnées. Elle n'a pas voulu faire de commentaires concernant le dépôt de plaintes de la CGT. Quant aux responsables de ces propos, ils sont toujours en poste.
