Entreprise
À 54 ans, Flavio Cattaneo est dans l'œil du cyclone. Les tensions avec Vivendi, détenteur de 23,9% du capital de Telecom Italia, se sont multipliées. En cause, la manière dont le PDG du groupe négocie avec le gouvernement italien concernant le déploiement de réseaux à très haut débit dans le pays. Le ton employé par le dirigeant déplairait particulièrement à Vivendi ; celui-ci reproche en effet à Rome de créer des appels d'offres « sur mesure » défavorables à l'opérateur télécoms.
Le gouvernement italien a condamné ces attaques, ce qui a augmenté les tensions avec l'entreprise française. Flavio Cattaneo a démenti les rumeurs de son départ, alors qu'il doit rester en poste jusqu'en mai 2020. Il avait été nommé l'an dernier… avec le soutien de Vivendi, sur la promesse d'un redressement des comptes. Cela a été fait, mais l'action a tout de même dévissé de 18,6% en un an. Tout cela n'est pas du goût du groupe de Vincent Bolloré, qui détient deux tiers des sièges au conseil d'administration et possède la présidence exécutive.
Si le départ de Flavio Cattaneo devait être décidé dès lundi, il bénéficierait alors de 50 millions d'euros de « parachute dorée », la plus forte somme jamais versée en cas de départ non volontaire depuis 1998 et le débarquement de Cesare Romiti de Fiat ; il avait alors touché 101 millions d'euros. L'un des points de négociation portera justement sur la valeur de parachute qui risque de faire des vagues dans l'opinion italienne.
Le gouvernement italien a condamné ces attaques, ce qui a augmenté les tensions avec l'entreprise française. Flavio Cattaneo a démenti les rumeurs de son départ, alors qu'il doit rester en poste jusqu'en mai 2020. Il avait été nommé l'an dernier… avec le soutien de Vivendi, sur la promesse d'un redressement des comptes. Cela a été fait, mais l'action a tout de même dévissé de 18,6% en un an. Tout cela n'est pas du goût du groupe de Vincent Bolloré, qui détient deux tiers des sièges au conseil d'administration et possède la présidence exécutive.
Si le départ de Flavio Cattaneo devait être décidé dès lundi, il bénéficierait alors de 50 millions d'euros de « parachute dorée », la plus forte somme jamais versée en cas de départ non volontaire depuis 1998 et le débarquement de Cesare Romiti de Fiat ; il avait alors touché 101 millions d'euros. L'un des points de négociation portera justement sur la valeur de parachute qui risque de faire des vagues dans l'opinion italienne.
