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Intérim : 55% des actifs l’ont déjà expérimenté



Mardi 22 Novembre 2022 - 08:08

Plus de la moitié des actifs ont déjà travaillé en tant qu’intérimaires. De plus, 8 actifs sur 10 voient l’intérim comme une bonne solution pour gagner plus d’argent, apprend-on d’un sondage Opinionway pour le Groupe Partnaire.


La polyvalence et la flexibilité, les principaux attraits de l’intérim

Pour beaucoup de personnes, l’intérim a l’image d’une forme d’emploi marginale. En réalité, ce n’est pas du tout le cas : selon un sondage Opinionway pour le Groupe Partnaire, 55% des actifs ont déjà travaillé en tant qu’intérimaires. C’est le cas de 59% des hommes et de 51% des femmes. Et parmi ceux qui n’ont jamais expérimenté l’intérim, 1 sur 5 déclare qu’il pourrait travailler en intérim dans les prochains mois. De fait, 92% des actifs préféreraient être intérimaires plutôt qu’au chômage.

Interrogés sur ce qui les attire dans l’intérim, 49% des actifs citent la polyvalence et la possibilité de changer de mission, de domaine ou d’entreprise (49%), ainsi que la flexibilité ou le fait de pouvoir travailler en fonction de ses disponibilités (47%). Pour 81% des Français, l’intérim est une bonne solution pour gagner plus d’argent, et pour 86% des actifs, le travail temporaire est l’opportunité de donner une chance à tous d’être recruté et pour 63% de décrocher un CDI plus facilement.

L’intérim, un tremplin pour changer de métier pour 3 actifs sur 4

Interrogés au sujet de l’équilibre vie personnelle - vie professionnelle, 66% des actifs estiment que l’intérim favorise un meilleur « équilibre bien-être ». Par ailleurs, 75% des personnes interrogées s’accordent pour dire que l’intérim est un tremplin pour changer de métier. Enfin, aux yeux des personnes interrogées, tous les domaines dans lesquels le besoin de main d’œuvre est fort sont adaptés à l’intérim : BTP (61%), industrie (58%), logistique/distribution (57%) et hôtellerie/ restauration (54%).

L’intérim a aussi des inconvénients aux yeux des actifs. Ainsi, 78% estiment qu’il faut une forte capacité d’adaptation pour prétendre au travail temporaire et un bon moral pour supporter la précarité entre deux missions (56%).


Anton Kunin






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