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Google : plainte pour discrimination salariale par trois ex-employées



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 15 Septembre 2017 - 13:25

Les affaires concernant le sexisme dans la Silicon Valley deviennent de plus en plus nombreuses : les employées portent de plus en plus plainte soutenues par la publicité faite par les médias et, surtout, la mauvaise publicité faite aux entreprises qui font de la discrimination sexiste. Dernière en date à être attaquée : le géant Google qui, pourtant, a soutenu l’égalité salariale à de nombreuses reprises.


cc/pixabay
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Les trois plaignantes qui ont déposé leur plainte au tribunal de San Francisco le 14 septembre 2017 sont trois anciennes employées de Google. Elles estiment que le géant de Mountain View pratique la discrimination quand il s’agit d’offrir des postes à responsabilité aux femmes. De plus, il les placerait dans des fonctions moins susceptibles de donner lieu à des promotions contribuant, de fait, à l’inégalité salariale.

L’une des trois plaignantes, une ingénieure informatique, aurait été embauchée en 2010 avec plusieurs années d’expérience. Elle n’aurait néanmoins décroché chez Google qu’un emploi comme celui d’un néo-diplômé, selon la plainte. La jeune femme déclare qu’un autre ingénieur, homme, avec un profil semblable a été embauché chez Google et a directement obtenu un poste plus important au sein de l’entreprise.

Les deux autres plaignantes sont une ancienne directrice et une spécialiste de la communication qui déclarent également avoir été discriminée, notamment au niveau des promotions demandées en interne. Google, de son côté, nie les fait bien que le géant a déclaré qu’il allait étudier cette plainte.

« Les niveaux des postes et les promotions sont décidés au travers de commissions qui travaillent en toute rigueur (...) notamment en s'assurant que les décisions n'ont pas été influencées par des considérations liées au genre » a déclaré Gina Scagliano, porte-parole de l’entreprise.

Les trois plaignantes espèrent néanmoins faire évoluer la procédure en Class Action et que d’autres employées du géant les rejoignent.








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