Un bruit omniprésent, qui touche désormais tous les milieux professionnels
Publié à l’occasion de la Semaine Santé Auditive au Travail 2025, le nouveau baromètre de l’Association Nationale de l’Audition constate que le bruit n’est plus seulement un sujet industriel mais un déterminant majeur de la santé au travail. On y apprend que 56% des actifs en poste se disent gênés par des nuisances sonores, une proportion qui traduit l’imprégnation durable de ce risque dans des environnements professionnels de plus en plus ouverts, denses et interactifs.
Le bruit s’impose comme une réalité quotidienne dans la majorité des environnements de travail, et les salariés rapportent une gêne persistante malgré la diversité des contextes professionnels. Selon le baromètre 2025 de l’ANA, 56% des actifs occupés se disent gênés par le bruit, un indicateur qui reste très élevé malgré une légère baisse par rapport à 2024. Cette proportion grimpe à 65% dans l’industrie, à 64% dans les open spaces et atteint même 66% dans les ateliers, chantiers ou chaînes de production, selon cette étude de l’Association Nationale de l’Audition.
Parce que le bruit s’immisce dans toutes les organisations, y compris tertiaires, la gêne concerne aussi 53% des salariés du commerce, 51% des services et 61% des administrations, malgré des postes moins traditionnellement exposés. Ainsi, même le télétravail n’échappe plus à cette intensité sonore diffuse, issue notamment de la multiplication des échanges numériques et des interactions simultanées.
Cette pénétration généralisée du bruit au travail se traduit par une gêne qui ne dépend pas de l’âge, puisque 56% des moins de 35 ans et 56% des plus de 35 ans se disent impactés par les nuisances sonores. Les espaces individuels fermés apparaissent comme les seuls lieux réellement protecteurs, avec une gêne réduite à 42%. En dépit de cette réalité, les entreprises continuent de privilégier des organisations favorisant l’ouverture, la densité et le flux constant de communication, ce qui renforce les expositions. L’ANA rappelle que cette intensification sonore, autrefois cantonnée aux environnements techniques ou manuels, devient aujourd’hui un déterminant majeur de la qualité de vie au travail dans l’ensemble des secteurs.
Le bruit s’impose comme une réalité quotidienne dans la majorité des environnements de travail, et les salariés rapportent une gêne persistante malgré la diversité des contextes professionnels. Selon le baromètre 2025 de l’ANA, 56% des actifs occupés se disent gênés par le bruit, un indicateur qui reste très élevé malgré une légère baisse par rapport à 2024. Cette proportion grimpe à 65% dans l’industrie, à 64% dans les open spaces et atteint même 66% dans les ateliers, chantiers ou chaînes de production, selon cette étude de l’Association Nationale de l’Audition.
Parce que le bruit s’immisce dans toutes les organisations, y compris tertiaires, la gêne concerne aussi 53% des salariés du commerce, 51% des services et 61% des administrations, malgré des postes moins traditionnellement exposés. Ainsi, même le télétravail n’échappe plus à cette intensité sonore diffuse, issue notamment de la multiplication des échanges numériques et des interactions simultanées.
Cette pénétration généralisée du bruit au travail se traduit par une gêne qui ne dépend pas de l’âge, puisque 56% des moins de 35 ans et 56% des plus de 35 ans se disent impactés par les nuisances sonores. Les espaces individuels fermés apparaissent comme les seuls lieux réellement protecteurs, avec une gêne réduite à 42%. En dépit de cette réalité, les entreprises continuent de privilégier des organisations favorisant l’ouverture, la densité et le flux constant de communication, ce qui renforce les expositions. L’ANA rappelle que cette intensification sonore, autrefois cantonnée aux environnements techniques ou manuels, devient aujourd’hui un déterminant majeur de la qualité de vie au travail dans l’ensemble des secteurs.
Des effets concrets sur la santé auditive et mentale des salariés
Les conséquences du bruit ne se limitent plus à l’oreille : 73% des salariés déclarent des répercussions négatives sur leur santé, un taux stable mais inquiétant, qui confirme l’importance sanitaire du phénomène. Parmi eux, 52% rapportent des impacts auditifs, une progression notable par rapport à 2024. Les salariés gênés par le bruit sont particulièrement vulnérables : 91% des personnes concernées par une gêne auditive déclarent des répercussions, dont 67% sur leur santé auditive. De plus, même ceux qui ne se sentent pas gênés reconnaissent des conséquences : 50% évoquent des effets liés au bruit, et 33% identifient une incidence sur leur audition. Cette déconnexion entre perception et réalité physiologique montre que les expositions sonores altèrent la santé, même lorsqu’elles sont banalisées.
Les salariés décrivent aussi des effets psycho-cognitifs significatifs, puisque 59% déclarent fatigue, lassitude ou irritabilité, 56% évoquent des difficultés de concentration et 50% rapportent du stress. Les catégories les plus exposées se distinguent nettement : 59% des ouvriers, 61% des salariés de l’industrie et 64% des actifs aux revenus les plus modestes ressentent des impacts négatifs. Les femmes sont également plus touchées, avec 77% d’entre elles déclarant au moins une répercussion, notamment une fatigue accrue (64%) et des difficultés de concentration (60%). Inversement, les travailleurs les plus diplômés témoignent davantage de troubles psycho-cognitifs, 66% rapportant un déficit de concentration et 58% un stress marqué. Les populations aux revenus faibles affichent une vulnérabilité auditive préoccupante, 64% déclarant des symptômes tels que acouphènes (45%), surdité (41%) ou troubles du sommeil (45%).
Les salariés décrivent aussi des effets psycho-cognitifs significatifs, puisque 59% déclarent fatigue, lassitude ou irritabilité, 56% évoquent des difficultés de concentration et 50% rapportent du stress. Les catégories les plus exposées se distinguent nettement : 59% des ouvriers, 61% des salariés de l’industrie et 64% des actifs aux revenus les plus modestes ressentent des impacts négatifs. Les femmes sont également plus touchées, avec 77% d’entre elles déclarant au moins une répercussion, notamment une fatigue accrue (64%) et des difficultés de concentration (60%). Inversement, les travailleurs les plus diplômés témoignent davantage de troubles psycho-cognitifs, 66% rapportant un déficit de concentration et 58% un stress marqué. Les populations aux revenus faibles affichent une vulnérabilité auditive préoccupante, 64% déclarant des symptômes tels que acouphènes (45%), surdité (41%) ou troubles du sommeil (45%).
Une prise de conscience réelle, mais des actions de prévention encore insuffisantes
Malgré l’ampleur des nuisances sonores, seuls 27% des actifs occupés déclarent avoir demandé un équipement de protection individuelle contre le bruit. Le passage à l’action reste limité : 22% des salariés ont réalisé un test auditif, 21% ont consulté un médecin et 21% ont sollicité un équipement de communication adapté. Les demandes de réaffectation sur un autre lieu ou espace de travail demeurent marginales, à 11%, tandis que 8% des actifs ont demandé un arrêt de travail en raison des nuisances sonores. Les jeunes salariés sont plus prompts à agir : 38% des moins de 35 ans ont demandé ou envisagent une réaffectation, et 33% pensent à solliciter un arrêt, contre seulement 23% et 15% chez les plus de 50 ans.
Les employeurs restent, eux aussi, en retard dans la prise en compte du bruit. Seuls 51% des actifs déclarent que leur entreprise propose des solutions pour réduire les nuisances sonores, une proportion en recul. Parmi eux, 30% citent la mise à disposition d’équipements de protection, et 23% mentionnent des aménagements d’espaces pour s’isoler. Les dépistages auditifs restent rares, proposés à seulement 20% des salariés. Cette prévention incomplète touche particulièrement les professions intermédiaires, dont seulement 45% bénéficient d’un accompagnement, contre 58% chez les cadres et 62% chez les ouvriers. Dans l’industrie, 75% des travailleurs déclarent disposer de solutions, mais ce taux chute à 40% dans l’administration, signe d’un déséquilibre important entre secteurs.
Les employeurs restent, eux aussi, en retard dans la prise en compte du bruit. Seuls 51% des actifs déclarent que leur entreprise propose des solutions pour réduire les nuisances sonores, une proportion en recul. Parmi eux, 30% citent la mise à disposition d’équipements de protection, et 23% mentionnent des aménagements d’espaces pour s’isoler. Les dépistages auditifs restent rares, proposés à seulement 20% des salariés. Cette prévention incomplète touche particulièrement les professions intermédiaires, dont seulement 45% bénéficient d’un accompagnement, contre 58% chez les cadres et 62% chez les ouvriers. Dans l’industrie, 75% des travailleurs déclarent disposer de solutions, mais ce taux chute à 40% dans l’administration, signe d’un déséquilibre important entre secteurs.

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