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Survivre au décès de son patron, c’est possible



Jeudi 6 Novembre 2014 - 15:57

La mort du PDG de Total a, on l’a vu, profondément atteint les salariés du groupe pétrolier français. Le décès d’un patron entraîne de nombreuses incertitudes, et parfois une crise directionnelle. Ce n’est pourtant pas insurmontable.


@Shutter
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La mort de Christophe de Margerie a profondément marqué les salariés du groupe Total. Le patron du groupe pétrolier était très apprécié en interne, il tenait les rennes de son entreprise depuis longtemps. Suffisamment pour choquer par son départ ses subalternes. Perdre un dirigeant, surtout s’il était apprécié, est toujours une épreuve pour une entreprise. 

 

Pour traverser au mieux ce passage, voici quelques conseils à bien respecter. Le premier est, avant toute chose, de communiquer rapidement sur le décès du patron. Qui plus est comme, dans le cas de Total, où il s’agit d’une entreprise publique, exposée au quotidien. Ainsi, prévenir les salariés, et la presse, semblent les premières choses à faire. 

 

Ensuite se pose la question de la succession. Souvent l’intérim s’organise assez naturellement. Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une situation temporaire. Ceux qui restent auront à coeur de chercher un successeur, en interne, en s’orientant vers les profils les mieux implantés au sein de l’entreprise. Inutile d’aller débaucher un cadre supérieur en poste depuis quelques mois…

 

Le mieux, pour que les choses se passent au mieux, reste encore que le dirigeant en place prenne le temps d’organiser sa succession, au cas où, comme un testament dans le privé. Il sera ainsi beaucoup plus simple pour ceux qui restent, de continuer à faire vivre l’entreprise, sans temps mort. 



Jean-Baptiste Le Roux


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