managementhebdo

Le travail nomade, synonyme d’équilibre des temps de vie pour 65% des salariés



Mardi 6 Décembre 2022 - 08:15

Même s’il est parfois subi, les salariés restent nombreux à apprécier le travail nomade. Pour 65% d’entre eux, il est même synonyme d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, ont conclu les alternants du cursus « Responsable en Management et Direction des Ressources Humaines » du CFA IGS au terme d’une étude qu’ils ont réalisée.


Le travail nomade est ouvert surtout aux cadres

Après l’avènement du télétravail en 2020 puis, la fin de son caractère obligatoire, c’est le travail nomade qui a commencé à faire son chemin dans les entreprises. Donner aux salariés la possibilité de travailler depuis chez eux, mais aussi depuis un tiers-lieu (coworking par exemple) ou même depuis l’étranger, de plus en plus d’entreprises s’y essaient. Selon une enquête réalisée par les alternants du cursus « Responsable en Management et Direction des Ressources Humaines » du CFA IGS, les principaux concernés sont les cadres : plus de 80% de cette population a en effet accès au travail nomade.

Interrogés sur les effets bénéfiques du travail nomade, la plupart des salariés qui le pratiquent citent un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle (63,5%), un gain de flexibilité (42%), des économies (frais de repas, carburant, péages) (25%), une augmentation de la productivité (15,6%), une amélioration de la concentration (9,9%) et un gain d'autonomie (8,8%).

La perte de l’esprit d’équipe, un inconvénient du travail nomade cité par 1 salarié sur 4

Mais ils ne sont pas des fans inconditionnels de ce mode d’organisation du travail pour autant. Les salariés restent lucides quant à ses inconvénients. Ils sont nombreux à se plaindre d’une confusion vie privée / vie personnelle (49,4%), d’isolement social (30,7%) et de perte de l'esprit d'équipe (27%). Certains déplorent en plus un matériel technique inadapté (15,6%), un manque d'accompagnement (13,5%) et la difficulté d'accès aux informations/dossiers (11,4%).

Interrogés au sujet de la charge de travail, 55% des salariés ont répondu qu’elle ne varie pas les jours où ils travaillent en mode nomade. Mais lorsqu’elle l’est, c’est plus souvent pour la revoir à la hausse (43%). Autre enseignement de cette enquête : pour près de 70% des salariés interrogés, la possibilité de pratiquer une forme de travail nomade est bien devenue un critère dans une recherche d’emploi.


Anton Kunin






Facebook
Twitter