Entreprise
Ce dispositif est issu du nouveau Code du travail, qui a été modifié en profondeur par ordonnances. Le décret d'application de cette procédure date du 22 décembre : autant dire que le groupe PSA n'a pas attendu pour l'utiliser. La rupture conventionnelle collective est un dispositif qui permet à l'employeur de supprimer des postes, sans plan social, démission ou licenciement en bonne et due forme. Une facilité pour l'entreprise donc, qui n'a plus à démontrer sa situation devant l'État, mais elle doit tout de même obtenir l'aval des syndicats et obtenir un accord majoritaire.
C'est donc le 9 janvier que le constructeur veut discuter avec les représentations syndicales pour mettre en œuvre cette fameuse rupture conventionnelle collective. Les négociations risquent donc d'être ardues pour la direction du groupe, qui se refuse à préciser le nombre de postes qui seront touchés par cette procédure. Selon un porte-parole de l'entreprise interrogé par Le Parisien, le sujet sera abordé « lors du comité central d'entreprise et s'inscrit dans le cadre de notre DAEC 2018 (dispositif d'adéquation des emplois et des compétences) mis en place ces dernières années ».
Le DAEC, mis en place en 2013 peu après l'arrivée de Carlos Tavares à la tête du groupe, vise à adapter les effectifs en fonction des besoins du constructeur et de ses métiers. Selon la CGT, PSA a supprimé 3 000 emplois en 2017, et 25 000 depuis 2013. Le groupe PSA n'est pas la première société à vouloir utiliser ce nouveau dispositif : l'enseigne de prêt-à-porter Pimkie va également s'en saisir ; les syndicats craignent entre 200 et 250 emplois supprimés.
C'est donc le 9 janvier que le constructeur veut discuter avec les représentations syndicales pour mettre en œuvre cette fameuse rupture conventionnelle collective. Les négociations risquent donc d'être ardues pour la direction du groupe, qui se refuse à préciser le nombre de postes qui seront touchés par cette procédure. Selon un porte-parole de l'entreprise interrogé par Le Parisien, le sujet sera abordé « lors du comité central d'entreprise et s'inscrit dans le cadre de notre DAEC 2018 (dispositif d'adéquation des emplois et des compétences) mis en place ces dernières années ».
Le DAEC, mis en place en 2013 peu après l'arrivée de Carlos Tavares à la tête du groupe, vise à adapter les effectifs en fonction des besoins du constructeur et de ses métiers. Selon la CGT, PSA a supprimé 3 000 emplois en 2017, et 25 000 depuis 2013. Le groupe PSA n'est pas la première société à vouloir utiliser ce nouveau dispositif : l'enseigne de prêt-à-porter Pimkie va également s'en saisir ; les syndicats craignent entre 200 et 250 emplois supprimés.
