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La relance de Carambar et Co. porte ses fruits



Lundi 12 Février 2018 - 13:12

Carambar est de retour. La fameuse confiserie, accompagnée de plusieurs autres marques tout aussi connues (Krema, Michoko, La Pie qui Chante, Poulain) sont repassées sous pavillon français après plusieurs années chez l'américain Mondelez.


En mai dernier, c'est le fonds Eurazeo qui reprenaient ces marques, sous l'égide de la holding CPK dont le fonds est propriétaire à hauteur de 68%. Avec un objectif : regagner les parts de marché perdues durant l'ère Mondelez, qui a quelque peu délaissé ces confiseries. Eurazeo a ainsi injecté 35 millions d'euros dans l'affaire, dont 20 millions pour la production. La production de Carambar et Co., le nom de la nouvelle entité, va revenir dans les cinq usines françaises du groupe, à l'exception de Milka qui va passer de Strasbourg à la Pologne.

Ces changements dans les lignes de production représentent un investissement de 20 millions d'euros. Une bonne partie de l'enveloppe a aussi été consacrée aux dépenses marketing, histoire de rappeler les marques au bon souvenir des consommateurs français. Un effort qui a payé à l'automne dernier, avec des publicités qui ont relancé les ventes des produits Carambar : durant les quatre derniers mois, celles-ci ont connu une hausse de 6,8%. Une bouffée d'air frais alors que les ventes ont reculé de 5% sur l'ensemble de l'année. La marque Poulain (chocolat) a également profité d'une relance en fin d'année alors que sa part de marché a dégringolé à 3% (elle en détenait 12% il y a quelques années).

En tout, le marketing a bénéficié de trois fois plus d'argent pour cette quinzaine de marques que pendant l'ère Mondelez. En tout, Carambar et Co. est parvenue à une part de marché de 17% en fin d'année dernière, tandis qu'elle était à 15,5% en année pleine. Il y a dix ans, ces marques bénéficiaient de 30% du marché : il faudra encore investir pour retrouver ces seuils et aller chatouiller le numéro un incontesté du secteur du bonbon, Haribo, qui détient un tiers du marché français.


Olivier Sancerre

Tags : confiserie






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