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84% des journalistes des rédactions nationales de France Télévisions ont approuvé la motion de défiance contre Delphine Ernotte, votée ce mardi 12 décembre. Le texte, qui demande la préservation de la qualité et les moyens de l'information pour le groupe audiovisuel, n'est pas contraignant. Mais cela reste un camouflet sérieux pour la direction de France Télévisions, qui cherche à réaliser des économies.
Le gouvernement a mis Delphine Ernotte sous pression : elle doit en effet réaliser 50 millions d'euros d'économies en 2018, sur un budget de 3 milliards d'euros. Tous les services en souffrent, à commencer par l'information. Selon la société des journalistes de France 2, ces économies vont dégrader la qualité de l'information sur le service public de l'audiovisuel. Les journalistes ne se disent cependant pas rétifs aux changements ni aux économies, ils veulent cependant être traités à l'égal des autres services.
La présidente de France Télévisions a tenté de déminer le terrain, en faisant circuler en début de semaine un e-mail dans lequel elle assurant prendre cette motion de défiance avec sérieux. Elle admet néanmoins que si certains chantiers sont difficiles, ils sont également nécessaires pour remplir ses obligations vis à vis de l'État. Une grève de 24 heures a été annoncée par trois syndicats (CGT, FO et SNJ, le syndicat national des journalistes) contre le projet de réforme du gouvernement.
Le gouvernement a mis Delphine Ernotte sous pression : elle doit en effet réaliser 50 millions d'euros d'économies en 2018, sur un budget de 3 milliards d'euros. Tous les services en souffrent, à commencer par l'information. Selon la société des journalistes de France 2, ces économies vont dégrader la qualité de l'information sur le service public de l'audiovisuel. Les journalistes ne se disent cependant pas rétifs aux changements ni aux économies, ils veulent cependant être traités à l'égal des autres services.
La présidente de France Télévisions a tenté de déminer le terrain, en faisant circuler en début de semaine un e-mail dans lequel elle assurant prendre cette motion de défiance avec sérieux. Elle admet néanmoins que si certains chantiers sont difficiles, ils sont également nécessaires pour remplir ses obligations vis à vis de l'État. Une grève de 24 heures a été annoncée par trois syndicats (CGT, FO et SNJ, le syndicat national des journalistes) contre le projet de réforme du gouvernement.
