Finalement, l'appel à la grève chez l'opérateur SFR lancé par les deux syndicats minoritaires CGT et CFE-CGC n'aura pas été très suivi. Mais quelques boutiques étaient bien fermées mardi 6 septembre 2016 et quelques salariés ont protesté au siège du groupe. Ils visaient le plan social annoncé par le groupe pour la fin de la période des 3 ans de maintien de l'emploi négociée par le gouvernement lors du rachat de l'opérateur par Numericable.

Sur le front de l'emploi la situation ne s'améliore pas forcément en France mais quelques entreprises créent régulièrement la surprise. C'est le cas d'Amazon qui a une nouvelle fois, en cette rentrée 2016, annoncé le recrutement de plusieurs centaines d'employés en CDI. Un recrutement nécessaire pour faire face à l'augmentation de son activité dans l'Hexagone.

Les fermetures d'usines continuent un peu partout en Europe et cette fois c'est le géant des engins de chantier, Caterpillar, qui a annoncé une mauvaise nouvelle. Lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire, Caterpillar aurait annoncé à l'assemblée présente la "fermeture totale" du site de production de Charleroi. Une information dévoilée par le représentant syndical de la FGTB, Antonio Cocciolo, à l'AFP mais que le groupe dément.

Bordeaux, Lyon et Nantes sont les villes de prédilection pour les candidats au départ.

Alors que la publication des résultats du premier semestre 2016 de la start-up Uber ne sont pas bons, l'entreprise a perdu 1,2 milliard de dollars sur la période malgré un chiffre d'affaires en hausse, un autre sujet inquiète ses chauffeurs : les voitures autonomes. Le groupe a largement investi pour lancer sa propre flotte de voitures autonomes et les premiers tests devraient avoir lieu dans la ville de Pittsburgh en septembre 2016.

La lutte juridique qui oppose Uber et ses chauffeurs devant les tribunaux du Massachussetts et de Californie aurait pu s'arrêter sur un accord amiable mais... le juge en charge de l'affaire a refusé de le valider. Bien que les deux parties aient trouvé un terrain d'entente, une clause concernant un paiement ultérieur semble poser problème au juge Chen, en charge de l'affaire.

Au sens du Bureau international du travail pour le moment.