Les dépenses publiques se sont établies l’an dernier à 56,5% du PIB en France, à égalité avec la Finlande. La moyenne des pays de l’OCDE est de 40,9%. À 43%, les dépenses sociales dans l’Hexagone sont de 10 points plus élevés que partout ailleurs. La santé vient ensuite loin derrière avec 14%, ce qui pour le coup est 4 points sous la moyenne de l’OCDE.
Il y a pourtant eu du mieux, indique l’organisme. Ainsi, la part de l’emploi dans les administrations publiques est passé à 21% en 2015, c’est un petit point de moins qu’en 2007. Une baisse légère qui ne masque pas le fait que la moyenne de l’OCDE est de 18 points plus basse... Voilà des chiffres qui donnent du grain à moudre au gouvernement, qui entend réduire progressivement la part des dépenses publiques, un effort qui sera mené sur les cinq ans du mandat d’Emmanuel Macron.
Cette année, cette part est de 44,6% du PIB : elle devra être réduire de 3 points environ d’ici 2022, à 43,5%. Quant au déficit, l’autre bête noire d’Edouard Philippe, il passera de 2,7% du PIB en 2018 à 0,5% dans cinq ans. Tout cela représente de gros efforts, en particulier pour les administrations et les fonctionnaires, qui vont devoir se serrer la ceinture dès cette année avec le gel du point d’indice.