Les faits s'étalent de 2011 à 2014. L'affaire est quelque peu rocambolesque. Durant les périodes estivales, la compagnie aérienne low cost a stationné chaque nuit quatre avions à l'aéroport de Marseille-Marignane. 48 salariés quittaient alors leur poste ; ils passaient la nuit sur le sol français, et reprenaient ensuite leur travail le lendemain.
La justice estime qu'il s'agit d'un mécanisme visant à affilier « artificiellement » auprès des organismes sociaux irlandais des salariés qui auraient dû être enregistrés en France — par conséquent, l'entreprise a évité de payer des cotisations aux organismes français, ce que chercherait à éviter Ryanair dans sa quête effrénée de réduction des coûts. En 2011, le transporteur avait annoncé la fermeture de sa base marseillaise, expliquant qu'elle ne servait que de lieu d'embarquement et de débarquement de passagers. Il semble bien qu'elle était utilisé à d'autres fins.
Le juge en charge du dossier a placé la société sous contrôle judiciaire. La compagnie aérienne a également dû s'acquitter d'un cautionnement de 5 millions d'euros. Ce n'est pas une première pour Ryanair, puisqu'en 2014 l'entreprise avait déjà été condamnée pour des faits similaires, cette fois entre 2007 et 2010. À l'époque, elle avait payé une amende de 8 millions d'euros.
La justice estime qu'il s'agit d'un mécanisme visant à affilier « artificiellement » auprès des organismes sociaux irlandais des salariés qui auraient dû être enregistrés en France — par conséquent, l'entreprise a évité de payer des cotisations aux organismes français, ce que chercherait à éviter Ryanair dans sa quête effrénée de réduction des coûts. En 2011, le transporteur avait annoncé la fermeture de sa base marseillaise, expliquant qu'elle ne servait que de lieu d'embarquement et de débarquement de passagers. Il semble bien qu'elle était utilisé à d'autres fins.
Le juge en charge du dossier a placé la société sous contrôle judiciaire. La compagnie aérienne a également dû s'acquitter d'un cautionnement de 5 millions d'euros. Ce n'est pas une première pour Ryanair, puisqu'en 2014 l'entreprise avait déjà été condamnée pour des faits similaires, cette fois entre 2007 et 2010. À l'époque, elle avait payé une amende de 8 millions d'euros.